"Prévention des risques professionnels"

Une journée d'information et de sensibilisation sur les risques professionnels s'est déroulée, mardi, au siège de l'unité principale de la Protection civile de Médéa, en présence d'un parterre de sapeurs-pompiers et d'officiers. Le médecin-officier de l'unité principale a rappelé les risques auxquels sont exposés les agents de la Protection civile dans leurs nombreuses missions de sauvetage, d'assistance et d'évacuation des personnes victimes d'accidents, de maladies ou de détresse. Cependant, est-il encore rappelé, les missions de l'homme en bleu ne sont pas toujours sans risque sur sa santé et son équilibre physique et psychologique, se transformant parfois en véritables dangers pour sa vie. Il s'agit donc de mettre l'agent de la Protection civile à l'abri du risque, comme stipulé par les différents textes régissant les règles générales en matière d'hygiène et de sécurité, car la réparation est difficile quand le risque survient, dira Boukrid Ali, inspecteur de wilaya du travail. Le traitement par la Cnas des dossiers inhérents aux maladies professionnelles qui touchent cette catégorie de travailleurs, fait ressortir la prévalence des lombalgies, tendinites, hernies discales et hépatite C, expliquera Selmani Mansour. Dans tous les cas, les maladies professionnelles influent sur l'état de santé du travailleur et peuvent être la conséquence d'un risque chimique (poussière, fumée), d'un risque physique (bruit, vibrations, rayonnement), d'un risque biologique (maladie infectieuse ou cutanée...), selon Amina Belhadji, médecin du travail. Le traitement des maladies professionnelles passe par la suppression de l'exposition à l'agent causal par un changement de poste ou la prescription d'équipements de protection, soulignera encore la spécialiste. Cette dernière fera remarquer que les tableaux des maladies professionnelles n'ont pas été modifiés depuis maintenant une vingtaine d'années, ils ne sont par conséquent plus en adéquation avec la réalité. Les agents de la Protection civile sont souvent victimes de maladies psychosomatiques, dont le stress, qui nécessitent des séances de débriefing et de parole en groupe pour leur évacuation, a-t-il été suggéré par les psychologues présents.M. ENomAdresse email