Algérie

Pressions supplémentaires sur Benghabrit




Décidément le mouvement de grève des enseignantsest en train de faire tache d'huile. De plus en plus d'élèves, un peu partout sur l'ensemble du territoirenational, n'hésitent pas apporter leur soutien à leurs enseignants.Décidément le mouvement de grève des enseignantsest en train de faire tache d'huile. De plus en plus d'élèves, un peu partout sur l'ensemble du territoirenational, n'hésitent pas apporter leur soutien à leurs enseignants.
Un soutien qui va notamment aux enseignants grévistes radiés et exclus. Les élèves le disent haut et fort à travers des actions de protestations. Un peu partout des marches de lycéens sont organisées pour dire clairement
non aux mesures disciplinairesprises par le ministère de l'Educationnationale à l'encontre de centaines, voirede milliers d'enseignants grévistes qui se sont déjà vus remettre des notifications de radiation.
En cela, et avec l'entrée sur scène des élèves, la grève illimitée enclenchée par le Cnapeste est en train de prendre des proportions plus qu'inquiétantespuisque ses conséquencessont imprévisibles. Pour NouriaBenghabrit l'équation se compliquedavantage de jour en jour. La ministre de l'Education nationale, qui croyait pouvoirbriser le mouvement de grève du Cnapeste qui dure depuis un peu plus d'un mois maintenant, n'a certainementpas prévu la montée au créneau des élèves qui ont signifié leur rejet des mesures de radiation et le remplacement de leurs enseignants par des enseignants vacataires.
Cette colère des élèves constitue, incontestablement un souci supplémentaire, et non des moindres,pour les pouvoirs publics . Ce d'autantque ce mouvement de protestation des lycéens et des collégiens se caractérise d'ores et déjà par des débordements de rue. Ce qui s'est passé mercredi à Bordj Menaiel dans la wilaya de Boumerdes en est la preuve éclatante. Des centaines d'élèves n'ont pas trouvé mieux pour exprimer leur colère que de mettre le feu aux pneus et barrer la route nationale N° 12 reliant Alger la capitale à Tizi Ouzou.
Ce genre de situation nécessite l'intervention des forces de l'ordre pour ramener le calme et préserver l'ordre public . C'est dire que la situation n'est pas à l'abri de dérapages. Un peu partout c'est, à quelques nuances près, le même scénario. Pendant ce temps, les directions d'éducation de wilayas continuent de délivrer aux enseignants grévistes des notifications de radiation . Des milliers d'enseignants sont concernés par ces mesures extrêmes prises par le ministèrede l'Education nationale à l'encontre des enseignants grévistes du Cnapeste.
Leministère a avancé quelques chiffres concernant cette question. Il y a quelques jours Mohamed Chaib Draa Tani,conseiller au ministère de l'Education nationale, a déclaré que 581 enseignantsgrévistes ont déjà été licenciés. 19 000 enseignants grévistes sont aussi visés par des mesures disciplinaires et risquent de subir le même sort. « On ne parle plus de grève. Du moment où la justice a tranché, ce n'est plus une grève. C'est une responsabilité individuelle. Le fonctionnaire qui n'est plus en grève est en abandon de poste. Les procédures sont claires, il y a une première mise en,demeure, puis une deuxième et ensuite, il y a ce qu'on appelle le licenciement ou la radiation, non pas de l'Education nationale mais de la Fonction publique.
Ce fonctionnaire ne pourra plus revenirtravailler dans la fonction publique »,dira encore ce cadre du ministère de l'Education nationale. Malgré toutes ces mesures le Cnapeste maintient le cap et ne laisse transpirer aucun signe de fléchissement. En refusant les enseignants vacataires, les élèves, dont le mouvement n'est qu'à ses premiers débuts, placent la ministre Nouria Benghabrit dans une situation intenable.
Un soutien qui va notamment aux enseignants grévistes radiés et exclus. Les élèves le disent haut et fort à travers des actions de protestations. Un peu partout des marches de lycéens sont organisées pour dire clairement
non aux mesures disciplinairesprises par le ministère de l'Educationnationale à l'encontre de centaines, voirede milliers d'enseignants grévistes qui se sont déjà vus remettre des notifications de radiation.
En cela, et avec l'entrée sur scène des élèves, la grève illimitée enclenchée par le Cnapeste est en train de prendre des proportions plus qu'inquiétantespuisque ses conséquencessont imprévisibles. Pour NouriaBenghabrit l'équation se compliquedavantage de jour en jour. La ministre de l'Education nationale, qui croyait pouvoirbriser le mouvement de grève du Cnapeste qui dure depuis un peu plus d'un mois maintenant, n'a certainementpas prévu la montée au créneau des élèves qui ont signifié leur rejet des mesures de radiation et le remplacement de leurs enseignants par des enseignants vacataires.
Cette colère des élèves constitue, incontestablement un souci supplémentaire, et non des moindres,pour les pouvoirs publics . Ce d'autantque ce mouvement de protestation des lycéens et des collégiens se caractérise d'ores et déjà par des débordements de rue. Ce qui s'est passé mercredi à Bordj Menaiel dans la wilaya de Boumerdes en est la preuve éclatante. Des centaines d'élèves n'ont pas trouvé mieux pour exprimer leur colère que de mettre le feu aux pneus et barrer la route nationale N° 12 reliant Alger la capitale à Tizi Ouzou.
Ce genre de situation nécessite l'intervention des forces de l'ordre pour ramener le calme et préserver l'ordre public . C'est dire que la situation n'est pas à l'abri de dérapages. Un peu partout c'est, à quelques nuances près, le même scénario. Pendant ce temps, les directions d'éducation de wilayas continuent de délivrer aux enseignants grévistes des notifications de radiation . Des milliers d'enseignants sont concernés par ces mesures extrêmes prises par le ministèrede l'Education nationale à l'encontre des enseignants grévistes du Cnapeste.
Leministère a avancé quelques chiffres concernant cette question. Il y a quelques jours Mohamed Chaib Draa Tani,conseiller au ministère de l'Education nationale, a déclaré que 581 enseignantsgrévistes ont déjà été licenciés. 19 000 enseignants grévistes sont aussi visés par des mesures disciplinaires et risquent de subir le même sort. « On ne parle plus de grève. Du moment où la justice a tranché, ce n'est plus une grève. C'est une responsabilité individuelle. Le fonctionnaire qui n'est plus en grève est en abandon de poste. Les procédures sont claires, il y a une première mise en,demeure, puis une deuxième et ensuite, il y a ce qu'on appelle le licenciement ou la radiation, non pas de l'Education nationale mais de la Fonction publique.
Ce fonctionnaire ne pourra plus revenirtravailler dans la fonction publique »,dira encore ce cadre du ministère de l'Education nationale. Malgré toutes ces mesures le Cnapeste maintient le cap et ne laisse transpirer aucun signe de fléchissement. En refusant les enseignants vacataires, les élèves, dont le mouvement n'est qu'à ses premiers débuts, placent la ministre Nouria Benghabrit dans une situation intenable.
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