Algérie - Revue de Presse


Toutefois, Israël, comme toujours, ajoute d?autres conditions pour se dérober à ses engagements. Le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom a, en effet, affirmé lundi qu?une éventuelle proclamation d?un cessez-le-feu par les groupes armés palestiniens n?était pas « suffisante », et exige en conséquence une action accrue de l?Autorité palestinienne contre les partisans de l?action armée. Selon M. Shalom, « un cessez-le-feu laisse le sort du processus dans les mains du Hamas et non dans les mains de ceux qui aspirent à la paix ». Pourtant, ces groupes avaient eux-mêmes déclaré que la balle était dans le camp israélien, pressé de mettre fin à sa politique répressive, du donnant-donnant, et pas question de concession supplémentaire qui consiste cette fois en le désarmement de ces groupes. Retour donc aux pressions, et confirmation des appréhensions des Palestiniens qui craignaient que ce sommet soit une fin en soi, et qu?il soit dominé par les questions sécuritaires. En ce sens, M. Shalom est clair : « Nous devons aider Abou Mazen mais, en même temps, il doit nous aider. Nous allons leur faciliter la vie avec ces gestes (allègement du dispositif d?occupation israélien, et l?annonce de la libération de prisonniers) mais ils doivent faciliter la vie des Israéliens en mettant fin au terrorisme et à la violence », a-t-il dit. Autrement, rien en ce qui concerne le règlement de la question palestinienne. C?est la poursuite de l?occupation, et la confirmation dans les faits qu?Israël veut la paix et les territoires. Autrement, c?est la guerre.
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