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Présidence Trump
L'investiture de Donald Trump en tant que 45ème président des Etats-Unis n'a pas mis fin aux protestations contre son élection. S'ils n'ont pas pu faire échouer son investiture, les opposants se sont déclarés déterminés à lui « pourrir » l'exercice de ses fonctions. Il faut par conséquent s'attendre à ce que la vie à la Maison Blanche ne sera pas un « long fleuve tranquille » pour le successeur de Barack Obama. Il va devoir se confronter à la conjuration qu'animeront contre lui dans et à l'extérieur de la machine gouvernementale tous ceux que son élection a frappés de sidération tant inattendue par eux. Les oppositions auxquelles Trump va se confronter ne sont pas à sous-estimer car elles sont le fait de l'establishment américain qui ne digère pas son élection et s'emploiera sourdement à contrer les politiques qu'il voudra mettre en ?uvre.En tant que président de la première puissance mondiale, Donald Trump peut apparaître comme en capacité de se jouer des obstacles et embûches que sèmeront sur sa route pendant ses quatre années de présidence ceux qu'il a « humiliés » en remportant l'élection présidentielle. Ce qui n'est pas à considérer comme une certitude tant l'establishment américain a démontré en maintes circonstances que son pouvoir est plus « réel » que celui que détient le locataire de la Maison Blanche.Donald Trump qui n'est ni un rêveur ni un « hurluberlu » sait parfaitement qu'il va lui falloir composer avec cet establishment même s'il n'a eu cesse de le vilipender durant sa campagne électorale et avoir promis qu'il mettra fin à son influence sur la gouvernance de l'Amérique. Des rétropédalages opérés par le président élu concernant certaines promesses qu'il a faites en tant que candidat créditent l'opinion émise par des observateurs qu'il faut s'attendre à ce que Donald Trump se convertisse très vite au « réalisme » consistant à expurger de son programme de gouvernement tout ce qui donne matière à l'establishment d'entretenir l'opposition contre lui.C'est pourquoi il faut se garder de se montrer euphorique sur la promesse de Donald Trump de mettre fin à l'interventionnisme à l'étranger des Etats-Unis. Ce à quoi il s'est engagé sur ce plan à savoir que sous sa présidence les Etats-Unis « rechercheront l'amitié avec tous les pays du monde. Nous ferons cela avec la compréhension que c'est le droit de chaque pays de placer ses intérêts d'abord ; nous n'imposerons pas notre mode de vie mais nous dirigerons par l'exemple » est à prendre pour une profession d'intention qu'il pourrait vite renier sous la pression de l'establishment dont le complexe militaro-industriel est le segment déterminant pour lequel cette vision en politique internationale ne peut se traduire pour l'Amérique que par la perte de son rôle dirigeant dans les affaires mondiales.Le monde entier a quelques raisons de se montrer dubitatif quant au virage à 180 degrés que le nouveau président américain a promis d'opérer à la politique étrangère de son pays.





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