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Présidence de la LFP Serrar candidat seulement s'il est assuré de passer


Présidence de la LFP Serrar candidat seulement s'il est assuré de passer
Abdelhakim Serrar, ex-président de l'ES Sétif et de l'USM Bel Abbès, s'est dit lundi tenté par une succession à Mahfoud Kerbadj à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP) l'été prochain s'il obtenait un soutien important des membres de l'assemblée générale de cette instance."Succéder à Kerbadj m'intéresse à plus d'un titre, mais je ne veux pas me lancer dans un combat perdu d'avance. Je veux tout d'abord m'assurer que la majorité des membres de l'assemblée générale votent pour moi", a déclaré Serrar à l'APS.Kerbadj, dont le mandat à la tête de la LFP expirera en juin 2016, a décidé de se retirer de son poste dès la fin de la saison en cours. Il comptait jeter le tablier lors de la précédente assemblée ordinaire de sa structure en mars dernier, mais sur insistance des membres de cette assemblée il a consenti à rester en place pour trois autres mois."J'ai dix années d'expérience à la tête d'un club de football. Je ne suis pas quelqu'un de prétentieux pour dire que je suis l'homme qu'il faut pour le poste de président de la LFP, mais j'estime que je possède les capacités pour apporter une pierre à l'édifice et contribuer à l'épanouissement du professionnalisme en Algérie", a ajouté le champion d'Afrique avec les Verts lors de la CAN-1990.Serrar a révélé en outre qu'il a eu des discussions avec quelques présidents de clubs des deux Ligues professionnelles qui l'ont encouragé à postuler au poste de président de la LFP. "Pas question de revenir à l'ES Sétif"Une marque de soutien que l'intéressé à beaucoup appréciée, mais il préfère pour le moment ne pas s'engager dans la course, et attendre pour "voir mieux"."Et puis, rien ne dit que Kerbadj ne revienne pas sur sa décision lors de l'assemblée extraordinaire de la LFP, un tel scénario se reproduit souvent dans le football algérien, aussi bien au niveau des clubs qu'au niveau des structures qui gèrent le sport roi dans le pays", a encore précisé Serrar. Par ailleurs, l'ancien homme fort de l'ES Sétif a écarté toute idée de revenir aux commandes du club de ses premiers amours, malgré le départ imminent de l'actuel patron de l'Aigle noir, Hassan Hamar. "L'idée de revenir à la présidence de l'ESS ne m'effleure guère l'esprit. Quand j'ai quitté la présidence de l'Entente, je l'ai fait de mon propre gré, et je n'ai nullement l'intention de remplacer qui que ce soit", a-t-il souligné.Hamar, qui a succédé à Serrar lors de l'été 2012, a réitéré dernièrement sa décision d'abandonner les rênes de la formation sétifienne en juin prochain, une décision qui n'est pas faite pour changer d'avis à son prédécesseur."L'ESS est mon club de toujours. Si Hamar reste, ce serait une bonne chose pour l'équipe et s'il part, il appartient aux dirigeants sétifiens de choisir son successeur. Mais il ne faudra surtout pas compter sur moi, car je n'y reviendrais pas. C'est une décision irrévocable", a prévenu Serrar.Outre l'ESS, Serrar avait également présidé l'USMBA pour quelques mois. Il avait réussi à faire accéder ce club en Ligue 1 cette saison, mais il l'a quitté en octobre dernier.




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