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Préservation du patrimoine archéologique: L’Algéro-catalane de restauration, première du genre en Algérie



Préservation du patrimoine archéologique:  L’Algéro-catalane de restauration, première du genre en Algérie




L’Algéro-catalane de restauration, une société mixte de restauration créée selon la règle des 49-51%, sera la «locomotive» de l’effort de préservation du patrimoine archéologique en Algérie, a affirmé jeudi dernier à Batna, Abdelouahab Zekagh, directeur général de l’Office national de gestion des biens culturels protégés (OGEBC).

Ce responsable a indiqué à l’APS, en marge d’une journée d’étude consacrée au mausolée numide d’Imedghassen et au patrimoine culturel de la région des Aurès, que cette société qui n’active que depuis 8 mois, est la première du genre en Algérie.

Elle se chargera notamment de la formation de spécialistes dans le domaine de la prise en charge des sites archéologiques par le recours à des experts de la région de Catalogne (Espagne).

L’Algéro-catalane de restauration, de statut public, «ouvrira ses portes, dans l’avenir, aux universitaires et même à des spécialistes du secteur privé désireux de se nourrir de l’expérience d’experts chevronnés dans la restauration», a indiqué M. Zekagh, soulignant que le nombre de spécialistes algériens dans le domaine de la restauration, une soixantaine actuellement, devrait être «proche du millier, au moins, pour répondre aux besoins de nos sites en matière de restauration, d’entretien et de préservation».

Rien qu’à Constantine, l’Algéro-catalane de restauration prendra en charge pas moins de 74 projets inscrits dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», et s’attellera, sur place, à la formation de spécialistes dans ce domaine, a ajouté le même responsable.

Le directeur général de l’OGEBC a également annoncé l’ouverture, l’année prochaine à La Casbah d’Alger, d’une école nationale de formation aux petits métiers ayant une relation avec la restauration des vestiges archéologiques.

Cette école, «complément de l’Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels, ouverte l’année dernière», sera généralisée aux grandes villes du pays, en particulier celles renfermant des sites archéologiques, a souligné M. Zekagh.

Il a également considéré que cette journée d’étude, consacrée au mausolée numide d’Imedghassen et au patrimoine culturel de la région des Aurès, organisée par l’association des Amis d’Imedghassen, constitue une précieuse opportunité d’échanges entre spécialistes et une occasion de débattre de la situation du patrimoine archéologique algérien.



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