Algérie - Revue de Presse

Présence de la famille du Défunt guide libyen en Algérie



Présence de la famille du Défunt guide libyen en Algérie
La visite de Mustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition libyen (CNT), ne peut éluder la question de la présence, en Algérie, de membres de la famille du défunt guide libyen, Mouammar Kadhafi. Ainsi, même si le chef du CNT dit 'apprécier' la position humanitaire de l'Algérie en accueillant des membres de la famille Kadhafi, notamment des femmes et des enfants, il n'en demeure pas moins que l'Etat libyen veut mettre l'Algérie devant ses responsabilités. En exprimant sa conviction que l'Algérie 'n'abritera pas ceux qui représentent une menace pour la sécurité libyenne', Abdeljalil trace les lignes rouges et interdit ainsi à ces réfugiés de s'exprimer. Comme c'était le cas à propos des déclarations de Aïcha Kadhafi à partir d'Alger. De leur côté, les autorités algériennes n'ont fait qu'accéder favorablement aux aspirations des nouveaux chefs libyens. Abdeljalil a annoncé qu'à l'issue des conversations avec Bouteflika, les deux parties ont 'convenu que ce qui constitue une menace pour la Libye par le financement ou la subversion n'aura pas de place sur le territoire algérien'. Plus loin encore, le chef du CNT a révélé que des conventions juridiques 'sont prévues à cet effet concernant les personnes qui feront l'objet de poursuites pénales'. L'Algérie, en signant cette convention, va-t-elle remettre les membres de la famille Kadhafi à la Libye ' Rien n'est sûr puisque même les nouvelles autorités libyennes évoquent 'une position humanitaire', dans ce qui a ébranlé, par le passé, les relations entre les deux pays. La position humanitaire de l'Algérie n'est autre qu'une manière d'apaiser la tension entre les deux pays. La polémique suscitée par l'accueil des fils Kadhafi par l'Algérie et, surtout, la pression exercée sur Alger par les alliés du CNT en disaient long sur la volonté de celui-ci de faire taire les anciens du régime libyen. L'affaire du jugement des anciens du régime libyen, notamment Seïf El-Islam, est au centre d'une polémique entre le CNT et le TPI.
Les pays européens estiment que la Libye n'est pas en mesure d'engager un procès de cette ampleur. Une chose que récuse le CNT.
Mohamed Mouloudj


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