Algérie - Algériens en France

Près de 2.400 algériens expulsés de France en 2012



Près de 2.400 algériens expulsés de France en 2012




Encore une fois, les algériens se retrouvent au top trois des communautés d’immigrants clandestins ayant fait l’objet de mesures d’expulsion du territoire français.

A en croire les dernières statistiques du ministère de l'Interieur français rendues publiques lundi 18 mars, sur les 36.800 personnes expulsées en 2012, 2.395 étaient des nationaux. Ils viennent juste derrière les marocains avec 2.896 et avant les sénégalais avec 1.760, soit les trois nationalités les plus touchées.

Les mêmes statistiques font ressortir que 27.000 des 36.800 immigrants en situation irrégulière dont 4 % sortaient de prisons, ont été reconduits à la frontière sous la contrainte, c'est-à-dire sous ordre des autorités françaises.

Ils ont tous été rapatriés dans leur pays d’origine accompagnés d’escorteurs des services de police de l’air et des frontières.

Ce nombre impressionnant d’expulsions et les lourdes charges financières occasionnées, 700 euros étant le coût moyen d’une reconduite, a suscité une vive polémique auprès de la classe politique et des associations de défense des droits des migrants.

Et, pour mettre un terme à l’avalanche de critiques autour de la politique du chiffre et la course aux expulsions, Manuel Valls, ministre français de l’intérieur, a fait parvenir aux préfets une circulaire concernant l’immigration clandestine en France, leur donnant des nouvelles directives dans la perspective, comme il le dit, de rompre avec les expulsion quantitatives.

Avec ce nouveau record-36.800, puisque Claude Guéant, son prédécesseur, avait à son actif 30.000 expulsions, c’est tout le sens de la politique migratoire qu’entendait mener, pas seulement avec l’Algérie mais dans tout le bassin Méditerranéen, que Manuel Valls aura révélé.


Naima Benouaret



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