Algérie

Prenant note de l’orientation de l’économie algérienne



Les bonnes prévisions de la COFACE pour 2007 Bien que n’étant qu’un organisme garant, la tendance de mise est de faire une lecture politique sur l’état des relations entre notre pays et la France à chaque fois que la COFACE se prononce sur le risque Algérie. Comment en serait-il autrement, puisque durant une décennie ou même plus cet organisme a littéralement privé l’Algérie d’investissements en classant le pays à «très grand risque». Ce n’est que ces dernières années que la COFACE, face, il est vrai, à une stabilisation tant institutionnelle qu’économique, a daigné revoir à la baisse le risque Algérie.Pour 2007, la COFACE a prévu «une bonne orientation de l’économie» de l’Algérie qui «dispose pour ce faire de bonnes marges de manœuvres». Dans son appréciation du risque Algérie, la COFACE, dont l’assurance-crédit à l’exportation n’est qu’une de ses prestations, prévoit que « la croissance restera bien orientée «. Elle a considéré que «les autorités algériennes ont entrepris des réformes et disposent pour ce faire de bonnes marges de manœuvres, grâce à une stabilité politique et une aisance financière sans précédent». Concernant la question de «l’attitude de l’Algérie envers l’investisseur étranger», la COFACE a mis en relief le fait que «la réglementation algérienne n’opère pas de discrimination entre les investissements nationaux et les investissements étrangers réalisés dans les activités de production de biens et de services, ainsi que les investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concessions et/ou de licences». L’assureur a ajouté que «les avantages fiscaux et douaniers sont en effet les mêmes que pour les nationaux et les étrangers» et que «la loi garantit le rapatriement des capitaux investis et de tous les revenus y afférents». La COFACE fait même preuve de bonne volonté en rappelant que «la Banque d’Algérie a assoupli la réglementation concernant les transferts de dividendes, rapatriements de bénéfices et produits de cession d’actifs». L’assureur-crédit, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire qui évalue pour ses clients la santé économique de 45 millions d’entreprises dans le monde, a décidé cette année de maintenir la notation de l’Algérie en A4. La notation à court terme «a.rating» COFACE, est établie à l’aide d’une batterie d’indicateurs regroupés en 7 familles de risques dont chacune fait l’objet d’une note individuelle ciblant notamment la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidité en devises et le comportement de paiement des entreprises. L’appréciation COFACE s’exprime, par ailleurs, pour des «grands contrats» à plus long terme. Elle a évalué la situation algérienne, où elle s’est implantée en octobre dernier, en partenariat avec l’assureur-crédit algérien CAGEX, comme «un assez bon risque». Ces appréciations vont-elles, enfin, faire décider les patrons français à surmonter leur peur et les inciter à venir s’installer dans un marché plus que prometteur?
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