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Première édition des Journées internationales du film féminin



Première édition des Journées internationales du film féminin
Evénement n Le coup d'envoi a été donné, hier, au Palais de la culture Moufdi Zakaria, avec la projection d'un court métrage réalisé par Omar Rabia et produit par l'association Lumières.Le film restitue l'épopée du cinéma algérien. Il retrace quelques passages de titres inoubliables du cinéma algérien, de Cheikh Bouâmama à Mustapha Ben Boulaïd, en passant par «La Bataille d'Alger» et «L'Opium et le Bâton».S'ensuivit juste après un autre court métrage palestinien intitulé «Horizon», de la jeune réalisatrice jordanienne d'origine palestinienne Zain El Durai, qui, à travers son film, a su décrire et exprimer comme elle le dit si bien?«la condition de la femme palestinienne et à travers elle la femme arabe qui, malgré la dure réalité de son quotidien et affrontant tous les obstacles de la vie, arrive à tenir bon, à avancer et à prouver qu'elle est capable de bien des choses».L'ouverture de ces journées a également été marquée par un concert animé par l'Orchestre symphonique national dirigé par le maestro Rachid Saouli et la participation de la chorale polyphonique d'Alger, qui ont joué des extraits de bandes originales de films algériens célèbres, à l'instar de «L'incendie», «Les vacances de l'inspecteur Tahar»... Organisées par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), cette manifestation de trois jours, dont la Palestine est invitée d'honneur et à laquelle prennent part de nombreuses professionnelles du cinéma issus de plusieurs pays (Jordanie, Egypte, Canada, France, Belgique,Tunisie), se veut, selon le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, «une reconnaissance du rôle joué par la femme, non seulement dans le cinéma, mais dans tous les domaines de la vie publique, à commencer par son engagement dans la guerre de Libération nationale», a-t-il souligné, en appelant à impliquer davantage la gent féminine dans le processus du cinéma (production, réalisation, écriture, adaptation, comédie). «La femme ne doit pas rester confinée dans une posture thématique».Quant à Baya Hachemi, réalisatrice et initiatrice de ce rendez-vous cinématographique entièrement dédié à la femme, elle s'est félicitée de la concrétisation de ce projet qu'elle avait organisé en compagnie d'autres femmes cinéastes algériennes, à l'image de Yamina Chouikh. S'exprimant sur cette manifestation, elle a dit?: «Nous sommes réunis ici pour évoquer, notamment, les soucis liés à la pratique cinématographique, que ce soit dans le scénario, l'adaptation, ou la formation.» Notons qu'il sera surtout question tout au long des ces journées, qui prendront fin demain, d'ateliers de formation et conférences en direction des jeunes étudiants et cinéastes en mal de formation et d'orientation. Ces journées ne sont pas un festival, donc point de compétition. «On a mis l'accent surtout sur l'aspect académique de la chose. On voulait expliquer, même pour nous, ce qu'est un scénario, une adaptation, un casting.?Donc, ce sont des thématiques que nous allons essayer de développer», souligne Baya Hachemi. Et d'ajouter?: «Il y a aussi la question du financement. Pendant ces journées, nous allons consacrer un espace à la question».


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