Algérie - Orchestre maghrébin

Poursuite du programme de clôture de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2012 »



Poursuite du programme de clôture de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2012 »
Le concert donné par l’orchestre dirigé par Rachid Guerbas, composé des groupes algérien, tunisien et marocain a soulevé la satisfaction du public, friand de métissage musical, de créativité et d’inspiration multiforme sur fond de malouf.
Les soirées du programme de la clôture de la manifestation culturelle « Tlemcen, Capitale de la culture islamique 2011 » se poursuivent dans un cadre festif, marqué par la qualité des spectacles présentés au public, par les artistes et autres formations musicales et folkloriques qui défilent sur la désormais foisonnante scène de la salle du Palais de la culture Imama, et la quatrième soirée de mardi dernier, n’a pas dérogé à la règle.
Ce fut un grand moment de chaleureuses retrouvailles culturelles avec à la clé, des sons, de la joie et surtout le plaisir de savourer de beaux morceaux du terroir maghrébin que les spectateurs apprécièrent à leur juste valeur par des applaudissements nourris, une bonne communion et une complicité qui ne se dément jamais.
Le concert donné par l’orchestre dirigé par Rachid Guerbas, composé des groupes algérien, tunisien et marocain a soulevé la satisfaction du public, friand de métissage musical, de créativité et d’inspiration multiforme sur fond de malouf.
Il ne fut pas indifférents aux notes émanant des luths et autres instruments musicaux, admirant aussi les instrumentalistes qui ne cessaient d’exhiber leurs talents, transportant toute l’assistance dans un voyage dans le temps et à la découverte de l’ancestrale et mythique Andalousie, qui nous a légué une si belle et éternelle musique.
La chaude voix des chanteurs des trois groupes, vêtus de traditionnels habits algériens, tunisiens et marocains, se sont rassemblés en un seul orchestre. Ces artistes qui sont loin d’être des novices, maîtrisent bien leur art, puisé du patrimoine andalou, notamment, le malouf, le mahdjouz, excellent aussi dans le zadjel qui est une forme d’expression poétique déclinée en arabe dialectale riche d’expressions diverses, simples mais tellement ravissantes. La soirée a donc débuté par un orchestre maghrébin composé de 52 artistes, dirigés d’une main de maître par Rachid Guerbas. Ces artistes ont gratifié le public en exécutant trois noubas à savoir « noubet ziden », « noubet el assbai » et « noubet el hidjez ». Cette convergence d’écoles d’interprétation et de variations diverses du malouf des trois pays du Maghreb a pour but, la préservation et la continuité du patrimoine andalou de Grenade et de le faire connaître au grand public.
« Nous visons la continuité de ce style musical ainsi que sa transmission à la nouvelle génération pour lui permettre de reprendre le flambeau de nos aïeux, éviter la disparition de notre riche et précieux patrimoine andalou, ainsi que l’échange entre les trois écoles pour briser des idées reçues comme par exemple, faire accroitre que ce genre musical n’est propre qu’aux seuls Tunisiens, Algériens ou Marocains », nous déclare le président de la troupe tunisienne, tout en ajoutant que « le Maroc possède trois grandes écoles de l’andalou, dont la première est consacrée à l’instrument qui se trouve à Tanger, Rabat et Fez. La seconde, celle de la musique andalouse classique qui se trouve en Algérie, autrement dit, à Tlemcen, Alger, Bejaia, Blida et Mostaganem et l’école du malouf à Constantine, et Annaba. La Tunisie possède une seule grande école. En cette heureuse occasion, nous souhaitons présenter un programme qui regroupe les trois écoles pour créer un seul orchestre maghrébin. C’est une idée de Rachid Guerbas »
Les familles présentes, ne se sont pas trompées sur la qualité de l’interprétation. Bien au contraire, on sentait chez elles, une espèce de contentement manifeste, qui s’illustrait d’ailleurs, par une écoute attentive et curieuse. Il est vrai que la voix limpide et juste des artistes fut très convaincante et elle a satisfait les mélomanes et les profanes. Et ce n’est pas Rachid Guerbas qui nous contredira.
Tout compte fait, on peut saluer cette initiative, tant il est vrai qu’en art, l’audace est toujours la bienvenue.




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