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Poursuite des protestations anti-gaz de schiste



Poursuite des protestations anti-gaz de schiste
Des heurts intermittents ont eu lieu, depuis samedi soir à Tamanrasset, entre forces de l'ordre et groupes de protestataires anti-gaz de schiste qui ont bloqué la route principale menant au centre ville, a-t-on constaté. L'accès au siège de la commune de Tamanrasset, où a été observé, en début d'après-midi un rassemblement de citoyens, a été également fermé, a constaté l'APS. Des banderoles ont été accrochées devant le siège de la commune portant des slogans d'opposition au projet de gaz de schiste et dénonçant ce que les manifestants ont qualifié « d'excès dans l'usage de la force contre les protestataires à In Salah ». Des heurts avec les forces de l'ordre sont signalés également à In Salah où des actes de violence ciblant des façades d'édifices publics ont aussi été commis, hier, par des protestataires anti-gaz de schiste, selon des sources locales. Ces actes de violence font suite aux incidents de samedi à In Salah, marqués par des heurts entre les opposants au projet de gaz de schiste et les forces de l'ordre, selon des sources locales. La ville d'In Salah (750 km au Nord de Tamanrasset) est quasi paralysée suite à ces incidents et présentait, hier, un visage de désolation : pneus enflammés devant plusieurs édifices publics de la ville, a-t-on relevé. Des heurts entre forces de l'ordre et des protestataires ont été enregistrés samedi à In Salah, après que les éléments de la Gendarmerie nationale aient empêché des protestataires « d'entrer de force » au siège d'une entreprise étrangère opérant dans la région, située à une dizaine de kilomètres de la ville, et de bloquer un camion au motif qu'il était, d'après eux, « chargé de produits destinés aux opérations de forage du gaz de schiste », selon des sources locales. Après quoi, les groupes de protestataires ont rallié la ville d'In Salah où ils ont brûlé des pneus devant le siège de la brigade de gendarmerie, a-t-on ajouté. Les villes d'In Salah et Tamanrasset sont depuis plusieurs jours le théâtre de marches et de sit-in pacifiques de protestation contre le projet d'exploration du gaz de schiste et contre « ses répercussions négatives sur la santé et l'environnement », appelant à « son arrêt immédiat ». Les plus hautes autorités du pays avaient assuré dernièrement qu'il n'y avait pour l'heure aucune exploitation de gaz de schiste mais seulement des études en cours pour évaluer le potentiel de l'Algérie en cette énergie.


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