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Pourquoi s'entête-t-on à désigner des arbitres en méforme '



Depuis l'entame de la présente saison, on s'entête à désigner les mêmes arbitres en méforme. Lesquels, à chacune de leurs apparitions, enchaînent des erreurs d'appréciation flagrantes ayant eu comme conséquence directe l'influence négative sur les résultats techniques des rencontres.De cette répétition négative orchestrée avec zèle et entêtement de la part de ceux qui détiennent le pouvoir de désignation des arbitres verse désormais dans la provocation multiple. Explication. D'abord les clubs victimes de ces erreurs, des arbitres fautifs eux-mêmes et en fin de la logique de raisonnement. Car les clubs victimes d'«erreurs» d'arbitrage en voyant leur «bourreau» ayant commis des fautes d'arbitrage graves diriger d'autres rencontres auront le sentiment que les arbitres fautifs sont protégés, intouchables et qu'il y a un ordre établi en haut lieu qui décide du sort de la compétition en dehors des terrains. Pour les arbitres qui fautent et qui se retrouvent désignés continuellement, cela jouerait à leur désavantage en diminuant de leur personnalité en les privant de temps de récupération physique et mentale de leurs capacités neurovégétatives nécessaires à leur reprise de forme sportive fonctionnelle. Quant à la logique de raisonnement, de par le passé, procédé universel, un arbitre qui commet des erreurs d'appréciation influentes est automatiquement mis au repos.
Motif : lui permettre de se remettre en cause dans le calme et loin de la compétition. Ce qui n'est pas le cas chez nous. Même les procédés les plus élémentaires de rotation des arbitres sous l'angle de la forme du moment, de la neutralité en tenant compte de ne pas écorcher la susceptibilité des clubs et de ne pas mettre dans la gêne, particulièrement mentale, les arbitres sont mis à rude épreuve. Il y a également un autre fait à signaler et qui va à l'encontre de la politique de rajeunissement du corps arbitral crié sur tous les toits. L'âge (près de la retraite) des arbitres, sans ambition d'avancer et continuellement en méforme, qu'on remet à chaque fois sur scelle, laisse les observateurs perplexes à plus d'un titre. Alors que ceux qui réalisent des performances satisfaisantes sont laissés aux oubliettes à l'entrepôt. Dans tout ce brouhaha, c'est l'image de marque de notre arbitrage qui prend des coups blessants dans sa crédibilité.

Par Salim Oussaci
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