Pour un soutien psychologique

Les années se succèdent au fil des élections communales et, observation oblige, de remarquer comme un manque total de vivacité plaisante en tout quartier de la capitale où les citoyens demeurent très réservés car déjà marqués par différents types d'agression psychologique en tout milieu de la vie quotidienne. Cela hors la crainte d'une possible agression physique aux fins de vol d'un téléphone portable, d'un sac à main ou autre objet de quelque petite et moyenne valeur... Et tel drame social est à enregistrer chaque jour et à longueur d'année sur le visage des adultes, des adolescents et des enfants dont les yeux reflètent tout le drame existentiel découlant d'une société désabusée et au sein de laquelle, le moral ayant perdu tout son sens, demeure la crainte d'une agression psychologique, physique ou autrement dictée par un quelconque profit matériel immédiat, telle la tromperie sur la qualité et le prix d'un quelconque produit commercialisé. Bien plus grave, le désabusement profond transparaissant sur le visage des adultes et des adolescents se retrouve, également, sur les traits et regards des enfants en quelque moment de la journée que ce soit. Partant, ce serait, là, comme le reflet d'un drame social que les citoyens, toutes catégories confondues, en sont à subir sous différentes formes et tenant compte des relations les rapprochant à un moment donné. Et dans le cadre organisationnel caractérisant actuellement la capitale, comme toute autre ville plus ou moins importante du pays, c'est toute l'absence d'un enseignement moral qui s'en vient à transparaître, que ce soit au niveau de l'enseignement primaire et secondaire, tenant compte de l'effet positif qu'il doit dès lors avoir sur le comportement de l'âge adulte et dans tous les faits et actions régissant la vie en société, de même que dans tout cadre professionnel. Aujourd'hui, hors ce désabusement et cette tristesse caractérisant le visage des Algérois, c'est donc tout le reflet d'une régression morale criante que l'on s'en vient à admettre, cependant que ce phénomène se révèle comme ayant, pour origine, entre autres, un profit commercial et financier ne cessant de réduire le niveau social de l'ensemble des citoyens, outre la corruption et passe-droits s'étant institués dans tous les domaines et à tous les échelons de traitement de quelque dossier que ce soit. En tout cela, rapidement établi, de comprendre que les Algérois, à l'encontre du soleil resplendissant de l'été, comme tout au long de l'année également, n'aient pas le c?ur à sourire, encore moins à rire, devenus et devenant tous la vivante image d'une régression morale et sociale continue. Qu'il soit originaire d'Alger ou non, tout observateur, marqué par quelques préceptes en termes de psychologie, s'en viendra à remarquer, sur les visages des passants s'entrecroisant dans les rues de la capitale, toute une tristesse due aux lourdeurs de la vie... Tôt le matin, à midi ou en fin de journée, les Algérois et Algéroises, de tout âge, sont bien loin d'être souriants, leur regard reflétant à la fois anxiété et interrogation sur fond de moues découlant de leurs désabusements quotidiens tant au niveau de leur milieu professionnel que dans leur cadre de vie général. Et tout un chacun de continuer à espérer une totale redynamisation de l'action communale dans les domaines régissant la vie quotidienne.