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Pour un capital d'un milliard de DA


Pour un capital d'un milliard de DA
La compagnie Salama Assurances compte lancer une filiale d'assurance des personnes dès cette année en association avec une compagnie algérienne, a indiqué hier son directeur général, Abdelhakim Hadjou. "On a trouvé un accord pour créer une société d'assurance de personnes à un capital d'un milliard DA et ce sera annoncé à la fin de l'année", a indiqué M. Hadjou lors d'une conférence de presse.Le même responsable n'a pas révélé le nom de la compagnie partenaire mais il a assuré que les négociations avec la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) avec laquelle il y avait un projet de création d'une filiale sont rompues."On a commencé un projet avec la CNMA mais pour des conditions internes aux deux compagnies cela n'a pas abouti", a-t-il dit.Il a expliqué que la compagnie ne peut pas créer sa propre filiale car c'est une société à capitaux étrangers soumise à la règle 49/51 en cours depuis 2009 pour gérer les nouveaux investissements. "On n'a pas pu créer de filiale d'assurance des personnes même si ce n'est pas un secteur stratégique", a-t-il ajouté.A une question sur les objectifs de la compagnie dans le marché algérien, le même responsable a indiqué que Salama Assurances compte proposer les produits d'assurance islamique dit "takaful", soit l'équivalent de la mutualité.Selon M. Hadjou, l'absence d'une loi spécifique sur l'assurance islamique n'entrave pas sa compagnie qui opère de nombreuses opérations "en interne" selon le principe de takaful.Il a ajouté qu'il y a un intérêt du ministère des Finances pour le takaful car il a constaté qu'il y a une demande du marché et que c'est une formule développée à travers de nombreux pays comme l'Egypte ou le Maroc."Il y a une opportunité en Algérie dans ce domaine afin de ne pas être déconnectée du reste du monde", a insisté le même responsable."Il peut y avoir dans les mois à venir un intérêt (pour cette formule). On a même parlé de cela au Parlement (lors de colloques) avec la participation des banques. Il y a eu débat sur l'opportunité de légiférer sur le takaful", dit-il.Néanmoins, cette formule n'est pas le seul objectif de la compagnie qui "veut se spécialiser dans les moyens et petits risques et éviter les risques complexes qu'on pourra intégrer plus tard", selon le DG de Salama Assurances.Selon lui, il existe des segments qui intéressent chaque entreprise "et on veut une diversité de produits qui concernent les PMI et les particuliers car c'est ce qui nous intéresse le plus".Cette compagnie, qui a ouvert des agences dans 44 wilayas, contrôle 4,5% de parts de marché en 2013 contre 2,4% il y a cinq ans, a conclu M. Hadjou.




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