Algérie

pour parer à la faillite des projetsWorkshop international sur l'ingenierie des exigences



pour parer à la faillite des projetsWorkshop international sur l'ingenierie des exigences
Hier s'est tenu un workshop autour du thème «L'ingénierie des exigences» à l'université Constantine 2.Celle-ci a vu la participation d'experts et autres professeurs de différentes universités du monde. L'autre fait saillant est, sans conteste, les sponsors et partenaires qui ont apporté leur contribution. Nous citerons, entre autres, le Cerist, l'ARTP, l'Institut français d'Algérie, le Cmaped, l'Atrsp, l'Irit, Lire, mais encore l'IEEE, une institution qui constitue un label à tous ces travaux.
Le thème, de par son importance cruciale, a pu attirer de nombreux doctorants, qui prendront part aux communications purement techniques mais qui apportent des réponses à la fois concrètes et efficaces quant aux projets ayant longtemps souffert de retards et de surcoûts, mais aussi de l'absence de qualité, car il faut dire que celle-ci a toujours fait défaut.
A ce propos, le Pr. Nacer-Eddine Zaârour, co-président de cette manifestation scientifique avec le Pr. Pierre-Jean Charrel de l'université Toulouse 2, nous dira : «C'est au terme de 4 années de coopération avec l'université de Toulouse que nous avons pu concrétiser ces journées scientifiques qui se veulent une contribution efficace à tous les projets inscrits dans les différents programmes que notre pays veut réaliser. La présence des professeurs issus de différentes universités, européennes ou nationales témoigne, si besoin est, de l'importance de l'ingénierie des exigences en ce sens qu'elle constitue un préalable pour tout projet à réaliser, bien avant le bureau d'étude qui doit se conformer à ses.»
En effet, selon notre interlocuteur, la réussite d'un projet est subordonnée à cette thématique qui prend en charge tous les aspects du projet : la validation, la simulation et la qualité. Des étapes cruciales qui seront déterminantes pour la suite. A ce titre, il nous révèle : «Déjà dans les pays développés, 50% des projets connaissent des retards et des surcoûts,comme ce fut le cas pour les chemins de fer en France, que dire alors des nôtres qui, sans exagérer, atteignent les 90% de failles. Pour exemple, nous citerons l'autoroute Est-Ouest qui demeure un fiasco ou encore cette trémie qui accuse un retard de deux ans, simplement parce que les besoins ou les exigences de ces projets n'ont pas été faits.» C'est ce qui nous amène à dire, par ailleurs, que l'absence significative des acteurs socioéconomiques dans ce genre d'opportunités, explique le grand fossé qui existe avec la communauté scientifique.
Ceci nous ramène incontestablement à la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe, qui recèle de grands projets qui risquent de capoter en l'absence d'une vision claire établie par des professionnels. Dans ce sens, notre interlocuteur ne se prive pas pour exhorter les acteurs de la sphère économique à se rapprocher de l'université et de tous ses laboratoires de recherche qui constituent une garantie quant à la réussite de leurs projets.
A titre indicatif, il nous cite le cas de la Sonelgaz qui a acquis un progiciel (ERT) pour un montant exorbitant sans qu'elle puisse l'exploiter, alors qu'il aurait suffi de faire appel aux compétences de l'université. Cette dernière est, selon lui, la seule à même d'apporter des réponses concrètes à leurs besoins. C'est cette relation inexistante qu'il faut mettre sur pied, notamment entre les centres de recherche et les acteurs socioéconomiques, pour atténuer un tant soit peu toutes ces pertes.
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