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Pour la création d'un fonds d'aide à la stabilité de la famille



Pour la création d'un fonds d'aide à la stabilité de la famille
A l'issue de deux jours de débat et d'interventions, les participants à la conférence sur « le rôle des femmes et des mères dans la préservation de la cohésion familiale et la stabilité sociale » a clos ses travaux, jeudi dernier, à la résidence Djennane El Mithaq. Une série de recommandations ont été lues devant l'assistance. Les experts venus notamment de Tunisie, du Maroc et l'Egypte, ont appelé à la mise en place d'un fonds d'aide à la stabilité et à la cohésion familiale qui sera chapeauté par la Ligue arabe. Celui-ci aura pour but d'aider les familles financièrement. Par ailleurs, les participants ont proposé la création d'un observatoire qui sera également placé sous la tutelle de la Ligue arabe. Il sera chargé de collecter toutes les informations sur « la condition de la famille arabe ». L'autre recommandation consiste à mettre au point une stratégie pour la promotion du rôle de la famille dans la préservation de la cohésion sociale. En outre, sur le plan économique, les participants ont insisté sur la notion de « la famille productive ». Celle-ci passe par la facilitation de l'accès aux femmes à la formation professionnelle par le biais des nouvelles technologies de l'information et de la communication et par l'alphabétisation. Afin de mieux assimiler les questions liées à la famille arabe, il est question, également, de créer une base de données sur la famille, la femme et l'enfant. Il est à souligner que ces recommandations constitueront une base de travail pour les prochains sommets arabes des ministres des Affaires sociales, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant.R. F.Elles ont ditZakia Amimour (membre du Conseil de la femme et de la famille)« Pour que les femmes jouent leur rôle pleinement dans la cohésion sociale, il faut d'abord éliminer tous les problèmes qui se greffent sur leur mission de mère et de travailleuse. En plus d'être un cadre, la femme est cuisinière, femme de ménage, éducatrice... J'insiste pour dire que la femme qui travaille doit être aidée par son époux, ne serait-ce que dans l'éducation des enfants. L'ouverture de crèches où on peut laisser les enfants en toute sécurité doit être encouragée. Durant le Ramadhan, il faut un programme aménagé pour les femmes afin de les soulager des différentes tâches qu'elles doivent accomplir avant le f'tour. »Saïda Moussa, (directrice des affaires sociales au ministère de la Promotion de la femme à Djibouti)« « La mère est la pièce maîtresse et la colonne vertébrale du développement d'un pays. Eduquer un enfant, c'est former une nation, et toute cohésion dépend du rôle joué par la mère qui transmet les valeurs familiales et socioculturelles. Le travail effectué par la mère au sein du foyer, il faut le revaloriser par des formations, un soutien financier et l'alphabétisation, la clé de tout savoir et du progrès. »Zahra Abrous Zaghar (présidente de l'Association de promotion, formation et emploi)« La famille productive est la seule alternative pour la promotion de la femme. Pour cela, il faut organiser, avec l'aide des APC, des aires ou des espaces pour que la femme qui produit (artisanat, agriculture ou autres) puisse vendre ses produits et gagner de l'argent qui lui permettra de ne pas dépendre d'une tierce personne. Nous préconisons dans chaque cité des espaces chapeautés par les APC ou la DAS pour que les femmes productrices deviennent de grands entrepreneurs en créant des emplois. »


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