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"Pour faire face à la crise économique, il faut aller voter"



Pour le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, qui tenait, hier, un meeting populaire à la salle Ibn-Badis à Aïn Defla, il est impératif de procéder à des nouvelles réformes qui toucheront de nombreux secteurs qui permettront au pays de se développer davantage.D'emblée, Amara Benyounès a expliqué que les réformes en question doivent obligatoirement être engagées, et ce, "dans l'unique but de faire face à une crise économique actuelle ainsi qu'à ses conséquences négatives que nous ressentons déjà à plusieurs niveaux. Des conséquences négatives qui viennent s'ajouter à celles que nous avions vécues durant la décennie noire où le terrorisme frappait de plein fouet notre pays".Toujours selon lui, les nouvelles réformes que le parti compte engager par le biais de ses candidats débuteront le 4 mai prochain lorsque tout le monde ira voter, et dire ainsi non à ceux qui souhaitent déstabiliser le pays en appelant les Algériens à ne pas accomplir leur devoir électoral.Il ajoutera : "Ce sont ces mêmes députés que vous allez élire qui adopteront les nouvelles réformes que nous espérons afin d'améliorer les conditions de vie de chacun de nous. Même ceux qui ne nous soutiennent pas doivent obligatoirement aller voter car c'est l'unique solution pour l'avenir de notre pays et de nos enfants également."Il a également rappelé à l'ensemble des présents que la rue et les manifestations arbitraires n'apportent, selon lui, aucune solution aux problèmes posés et ne règlent en aucun cas les préoccupations des citoyens. Evoquant lors de ce meeting le volet relatif à la situation économique, Amara Benyounès a, une nouvelle fois, rappelé à ses militants que ce n'est que par l'accomplissement du devoir électoral et le rendez-vous du 4 mai prochain que "nous pouvons surmonter les conséquences de la crise et permettre ainsi à notre pays de connaître stabilité et croissance par le travail qui nous attend car il ne faut plus compter sur la rente pétrolière, mais sur les richesses que nous devons obligatoirement produire car notre pays en dispose dans différents domaines".Après avoir rendu un vibrant hommage aux victimes de la décennie noire et à ceux qui ont combattu le terrorisme, Amara Benyounès a remarqué, enfin, que c'est une honte de faire appel aux étrangers, en particulier des Chinois, afin de construire notre pays "alors que nos jeunes que nous devons responsabiliser et sensibiliser, car c'est de notre devoir, se croisent les bras".A. Chenaoui


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