Algérie

Pour dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés douteux


Le P/APC de Bir El-Djir condamné à deux ans de prison Le tribunal d’Es-Sénia a condamné, hier en début de soirée, le dénommé L.B., président de l’Assemblée populaire communale de Bir El-Djir, à deux ans de prison ferme. Outre le P/APC, le tribunal a également condamné à 18 mois de prison ferme, B.A., chef du parc communal et H.Y., fournisseur en quincaillerie. Tout comme ont été condamnés à une année de prison B.M. le responsable de l’administration financière et D.H., un entrepreneur. Assorties à ces peines de prison, des amendes allant de 200.000 à 300.000 DA ont été également retenues par le tribunal. Les autres mis en cause dans ce procès ont été acquittés. Pour rappel, le principal grief retenu contre les inculpés dans cette affaire est la dilapidation de deniers publics. Les faits de cette affaire remontent au mois d’avril 2004 lorsque la brigade de la gendarmerie nationale de Bir El-Djir a reçu des lettres dénonçant à ce qui s’apparente à du gaspillage et dilapidation de l’argent public de la part d’élus de cette circonscription. Ce qui, évidemment, a déclenché l’ouverture par lesdits services d’une enquête pour connaître le fond des choses. A l’issue des investigations, le maire ainsi que trois élus ont été inculpés de dilapidation de deniers publics, conclusion de marchés douteux et vol de pièces dans le magasin du parc communal où l’élu chargé de le gérer est impliqué. Egalement impliqué dans cette histoire de vol, M.H., mécanicien de son état, accusé de recel de biens volés. Les conclusions de l’enquête ne s’arrêtent pas là puisqu’elles ont permis de mettre à nu une histoire de surfacturation de la part d’un entrepreneur, D.H., qui a bénéficié de marchés qui ne se justifiaient pas. Certainement pour essayer d’obtenir la clémence du tribunal, le maire a déclaré au président qu’il avait octroyé le marché du projet d’agrandissement de 56 classes d’une école primaire sans passer par la délibération, et ce, après l’exigence de la commission de daïra de l’inclure comme une mesure d’urgence. Un argument réfuté par le président qui a considéré cet acte comme contraire au code des marchés publics. R. Amine
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