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Pour 500 DA, il abandonne sa copine chez son ami qui la viole




Pour 500 DA, il abandonne sa copine chez son ami qui la viole
Le tribunal criminel de la cour d'Oran a condamné le dénommé A.A. à 4 ans de prison ferme dans une affaire de complicité de viol.Les faits dans cette affaire se sont produits en juillet 2013 quand le mis en cause qui avait un rendez-vous avec une amie, lui propose d'aller chez un certain A.F., à Béthioua. La jeune fille ignorait tout du drame qui l'attendait et du marché passé entre ces deux jeunes gens.Elle venait à peine d'avoir 18 ans et une ballade en voiture ne la gênait pas pour autant. Arrivés sur place, le dénommé A.A. lui annonce que son père vient de l'appeler et qu'il doit renter, il la confie alors à son ami lui demandant de prendre soin d'elle. Toutefois, l'enquête a démontré qu'il venait d'offrir cette jeune fille à A.F. pour un billet de 500 DA. C'est ainsi que la victime sera violée par A.F. Une fois son instinct assouvi, il la reconduira chez elle. Elle saisira alors la police et déposera plainte contre les deux prévenus.Lors du premier procès, les deux jeunes ont été condamnés à quatre ans de prison ferme. A.A. se pourvoira alors en cassation. Jeudi dernier, à la barre du tribunal criminel, le mis en cause A.A., la vingtaine dépassée, niera les accusations retenues contre lui, expliquant au magistrat de l'audience qu'il ignorait que A.F. allait abuser de la jeune fille. Sur ce, le président de l'audience lui rétorquera : «Mais vous pensiez quoi qu'il allait la couver '» Et sur un ton plus insistant, il lui dira également : «Vous avez conclu un marché entre vous : lui offrir cette jeune fille contre un billet de 500 DA».«Mais votre honneur, il m'a juste prêté cet argent», insistera de nouveau A.A. «Et pourquoi avoir fermé votre téléphone en quittant votre amie et A.F '» l'interroge le juge. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public requit cinq ans de réclusion. Quant à la défense, elle plaidera la non culpabilité de son mandant instant sur son absence au moment des faits, et s'interrogera également sur l'absence de la victime à l'audience.





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