Algérie - Revue de Presse

Où en est le projet de réparation navale ? Il y a quelques années sur le port de Chetaïbi, en présence de Aboudjera Soltani, alors ministre de l?Agriculture et de la Pêche, les autorités locales avaient décidé de réaliser un treuil destiné à la réparation des chalutiers. Une enveloppe financière de 5 millions de dinars devait être dégagée à cet effet. Pour bien marquer l?urgence de l?opération, le ministre avait chargé le directeur général de l?entreprise publique Ferrovial d?élaborer une étude et de se préparer au lancement des travaux de réalisation du treuil. En 2004, les armateurs et les pêcheurs des régions côtières de l?est du pays n?ont toujours pas de treuil pour réparer leurs chalutiers. Cette situation, qui impose des dépenses en devises, s?expliquerait par l?implication dans le secteur de spécialistes tunisiens de la réparation navale à Tabarka. La saturation du treuil de Bouharoune (Cherchell) et son éloignement par rapport au littoral de Jijel, Skikda, El Tarf et Annaba obligent les armateurs à se déplacer à Tabarka pour l?entretien de leur outil de travail. Un autre projet est gelé depuis plusieurs années. Il concerne la création d?un système de station-service navale. Il avait fait l?objet de plusieurs contacts et discussions entre les responsables des ports algériens et leurs homologues du port autonome de Marseille. Dans une première étape, les Français avaient proposé le maintien des grosses réparations à Marseille et laisser les petits dépannages aux algériens. Elaboré par Sud Marine et la Compagnie maritime de réparations (Marseille), le projet devait être parrainé par le port de Marseille Fos présidé à l?époque par Jean Schultz. Il pourrait être relancé dans les prochains mois à l?occasion de la rencontre que compte organiser l?Entreprise portuaire de Annaba. Rappelons que cette rencontre devait se tenir à la veille du Ramadhan 2004. Elle avait été annulée sine die à la suite de la défection de dernière minute du ministre du Commerce et de son homologue de l?Industrie. « Nous avons l?impression que les collectivités locales de nos régions côtières n?ont pas conscience des possibilités de relance et de développement économiques dont elles disposent via des activités portuaires bien gérées, suivies et assistées. La réalisation d?une étude qui restitue ces possibilités dans une vision régionale, nationale et méditerranéenne est indispensable. Pilotée par les pouvoirs publics, cette étude permettrait de mieux cibler les perspectives avec une exploitation beaucoup plus importante du terminal à conteneurs », a affirmé Abdelmoumen S., économiste et enseignant à l?université Badji Mokhtar de Annaba.


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