Algérie - Mohamed Oudjdi

Portrait de Mohamed Oudjdi



Portrait de Mohamed Oudjdi
C’est un homme affable, discret, courtois, avenant et très éstimé par son entourage.

C’est un homme dont la personnalité recèle de multiples facettes, celles-ci se laissant découvrir par doses homéopathiques. Chaque découverte est un délice.

C’est une personne respectable, qui sait écouter et respecter les gens, même les plus jeunes d’entre eux. Il répond toujours à leurs sollicitations, même si parfois cela devient pour lui, une véritable contrainte, vu les aléas de la vie.

Il décline rarement une invitation pour une fête de mariage, même venant de personnes très modestes. N’est ce pas Aâmi ( prononcer 3ami ) Mohamed ?

Ce que j’apprécie beaucoup en lui, c’est sa manière d’écouter religieusement la chanson chaabi (chanson populaire algéroise), particulièrement dans sa phase finale, l’insiraf et le khlass. Là, ââmi Med se retrouve dans son élément. Une chose m’enchante chaque fois. C’est le fait de le voir prendre une boite d’allumette à moitié pleine, pour la transformer, tel un magicien, avec ses mains expertes, en un « târ » (instrument de percussion) minuscule, pour accompagner l’orchestre. Là, c’est un véritable spectacle.

Ecouter avec lui le chaâbi pour le profane que je suis, c’est puiser dans un puit de culture musicale andalouse. A chaque étape de la chanson, je n'hésite pas à lui demander d’une façon discrète et subtile, afin de ne pas lui gâcher ce moment de plaisir, de me les nommer. C'est comme çela, que j’ai retenu, pèle-mêle, btaihi, aroubi, touchia, zdjel, insiraf, khlass, berouali, gobahi et autre bourdjila.

Il est d’une grande probité artistique, surtout en matière de chants. C’est quelqu’un qui a côtoyé , les plus grandes gloires de la chanson algérienne. Dans ce registre Aâmi Med excelle dans l’art et la manière de raconter les nombreuses anecdotes qu’ils avaient vécu pendant leur différents périples à travers et en dehors du territoire national ,durant sa longue carrière.

Mr Med Oujdi n’est pas seulement un chanteur, c’est aussi un poète, à ses heures perdues. Il connaît le répertoire du grand poète Abdelkader El Khaldi comme rarement, des chanteurs de sa trempe ne l’ont fait.

Si Blida sa ville natale est la "ville des roses", Aâmi med est l’une des nombreuses fleurs artistiques qui la composent.

Enfin, il n’y a qu’à revoir sa façon de s’habiller et sa tenue sur scène, sur le plateau de la télévision Algérienne au milieu des années soixante dix, pour se rendre compte que cheikh Med Oujdi, qu’on appelle affectueusement Aâmi Mohammed, est un gentleman.



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