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PORTES DISPARUS DEPUIS PLUSIEURS JOURS



PORTES DISPARUS DEPUIS PLUSIEURS JOURS
Les huit harragas portés disparus en mer après le renversement de l'embarcation de fortune au large de la plage Segleb, dans la commune d'Oum-Teboul (El-Tarf), aux limites des eaux territoriales avec la Tunisie, seraient aux mains des gardes frontières tunisiens, selon leurs parents.Ces derniers affirment avoir des nouvelles faisant état de leur présence en Tunisie. Selon leurs dires, leurs enfants auraient été interceptés sur une plage de la côte tunisienne dans la région de Tabarka avant d'être transférés vers les locaux des services de sécurité du gouvernorat (wilaya) voisin du Kef, abritant également le consulat général d'Algérie. Pour avoir le cœur net, les parents des huit harragas portés disparus se sont adressés dans la journée d'hier au consulat général de Tunisie à Annaba, placé sous haute surveillance policière, par mesure de sécurité. Mais, selon leurs dires, les agents consulaires tunisiens qui les ont reçus leur ont affirmé n'avoir aucune information concernant leurs enfants. Inquiets et fatigués des allers et retours entre Annaba et la frontière algéro-tunisienne et même vers Tabarka et le Kef, à la recherche de la moindre information sur leurs enfants, les parents ne désespèrent pas.Ils s'accrochent. «Qu'on nous dise que nos enfants sont bien en Tunisie, même s'ils doivent être jugés et emprisonnés. Nous voulons connaître la vérité pour arrêter les recherches et tranquilliser leurs mères qui sont sous le choc depuis l'annonce de la nouvelle de leur disparition», nous ont affirmé leurs parents.Pour rappel, ils étaient 14 harragas dont 12 de Annaba et deux respectivement de Drean (El Tarf) et Sedrata (Souk Ahras) à avoir pris la mer de la plage de Oued Bakrat, dans la commune de Seraidi, wilaya de Annaba, dans la nuit de vendredi à samedi dernier dans une embarcation artisanale.Deux jours après, les gardes-cètes et les agents de la Protection civile de la wilaya d'El Tarf ont pu secourir 5 candidats à l'émigration clandestine mais malheureusement un sixième était décédé. Il souffrait d'une maladie chronique (diabète). Les huit autres harragas étaient portés disparus depuis cette date.





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