Algérie - Revue de Presse

Port d'Oran: 600 containers en souffrance bientôt évacués


Pas moins de six cents (600) containers en souffrance au niveau du port d'Oran (dont le séjour a dépassé les 21 jours) seront évacués vers le port sec d'Es-Senia, a-t-on appris, hier, auprès du directeur général de l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO), M. Chemsa Mohammed.

 Il s'agit, selon le DG de l'EPO, d'une mesure prise à la faveur d'une récente instruction de l'administration centrale de la douane destinée à sa direction régionale d'Oran. L'instruction en question autorise cette dernière à transférer hors de l'enceinte portuaire vers une zone sous douane (port sec) des produits « destinés à la revente en l'état ». Une catégorie de produits qui, rappelle-t-on, était soumise à l'obligation de ne quitter l'enceinte portuaire qu'une fois toutes les procédures de douane finalisées. Le premier responsable de l'EP Oran a ainsi accueilli avec satisfaction cette décision qui ne manquera pas selon lui de désengorger le port et libérer des espaces au niveau du terminal à conteneurs. Un terminal qui, rappelle-t-on, devra bénéficier d'un ambitieux projet d'extension en vue de sa mise en concession, telle qu'annoncée dernièrement par la Société de gestion des ports (Sogeports). Concernant ce projet, M. Chemsa dira qu'il est en bonne voie et n'attend que son inscription par les pouvoirs publics pour lancer les avis d'appel d'offres et en entamer la première phase du projet dont le coût est estimé à près de 11 milliards de dinars.

 Sur un autre registre, le DG de l'EPO a annoncé la mise en service, avant la fin du premier trimestre 2010, de l'entreprise de réparation navale au niveau du port d'Oran. Un projet initié par la Sogeports et qui va permettre à l'entreprise créée de se charger de la réparation des remorqueurs de l'ensemble des ports d'Algérie. Selon le même responsable, cette nouvelle entreprise devra permettre à l'Algérie d'économiser une bonne partie des frais de réparations en devises à l'étranger qui avoisinent la bagatelle des 100 millions d'euros par an. Selon la réglementation en vigueur, un remorqueur est soumis après chaque 2.000 heures de service à un arrêt technique obligatoire pour un contrôle général. Dans le cadre de ce même effort, la Sogeports prévoit le lancement d'un autre projet visant cette fois-ci la création d'une entreprise de construction navale au niveau d'un port algérien qui n'a pas encore été désigné, a-t-on souligné par ailleurs.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)