Algérie - Revue de Presse



Le service public à réhabiliter Aux relents si caractéristiques des hôpitaux vient se mêler l?odeur non moins caractéristique de la thérébentine dès qu?on franchit le seuil de la polyclinique. « Cela fait dix ans, explique le nouveau responsable, que les murs n?ont pas été repeints. » Mais au fur et à mesure que l?on avance dans sa visite, on s?aperçoit que les murs de cette structure construite vers les années 1980 n?ont pas seulement besoin d?un bon coup de pinceau, mais également, et absolument, d?un bon coup de truelle. Le séisme du 21 mai 2003 a laissé des traces visibles sur ces murs et l?opération de réhabilitation qui est en cours qui a mobilisé une enveloppe assez substantielle, selon note responsable, se donne pour objectif de colmater les fissures apparues au lendemain du tremblement de terre. Le nouveau chef de la polyclinique n?est pas peu fier de cette transformation, elle correspond dans son esprit à la dynamique qu?il a déjà impulsée au fonctionnement de cet établissement pour que les citoyens qui se présentent pour les soins se sentent totalement pris en charge. Afin de répondre de façon efficiente à ces besoins de plus en plus nombreux, le nouveau responsable s?est déjà entouré d?une bonne équipe spécialisée allant du cardiologue à l?ophtalmologue et au rhumatologue. Une équipe aussi soucieuse que son chef-d??uvre dans le sens de la réhabilitation de la notion de service public quelque peu galvaudée depuis la dernière décennie. Cette nouvelle politique en matière de gestion et de soins qui allie scientisme et pragmatisme pour justifier ce plan ambitieux qu?elle s?est tracé s?est donné les moyens qu?il faut pour arriver à ses fins : le renouvellement des équipements de la polyclinique qui lui aussi entre dans le cadre de cette opération de réhabilitation. Cependant au sein de cette harmonie qui règne dans cette structure où tous les efforts tendent vers un seul objectif, la satisfaction totale du citoyen qui vient consulter ou subir des soins, la panne du fauteuil dentaire sonne comme une note discordante. Cela fait 20 jours que l?administration réclame sa réparation auprès du fournisseur à Aïn Oussera où le fauteuil a été acquis il y a 8 mois. La panne, selon notre source, est due à un survoltage provoqué par les intempéries au niveau du poste de transfo. Cela ne semble pas perturber les soins et les consultations au niveau du cabinet dentaire. Il en résulte tout juste un surcroît de travail pour le médecin qui fait face à cet impondérable avec beaucoup de stoïcisme.

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