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Polémique autour des placettes


Polémique autour des placettes
Les assiettes foncières relevant du domaine public sont très rares dans la ville de Batna. Elles sont même quasi inexistantes. Pour la réalisation des projets, l'Etat doit acquérir les terrains auprès des privés.Les autorités publiques semblent négliger ce fait, et pour cause, ils gâchent de nouveaux terrains disponibles pour des projets, dont l'utilité n'est pas aussi évidente. C'est le cas du terrain où avait été construit le quartier dit Diar la commune, qui jouxte la cité Chikhi.Ce terrain de plusieurs milliers de mètres carrés, de nouveau disponible après la démolition des habitations dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire au début 2012, servira pour la réalisation d'une placette, encore une.Le projet sera à la charge de la wilaya. Selon Abdelkrim Maroc, P/APC de Batna, plusieurs propositions ont été soumises lors d'une consultation publique, et c'est celle du bureau d'études El Amane de Cherif Hidjazi qui a été choisi, encore lui.Selon plusieurs architectes, l'annonce de ladite consultation a été plus que discrète, car ils disent ignorer totalement son existence.L'expérience de la place publique qui a remplacé l'ancienne SNTV au centre-ville de Batna n'a donc pas suffit.En effet, ce qui devait être une galerie d'art puis un musée, n'est actuellement qu'un local inexploité, crasseux et négligé. La placette en elle-même, toute revêtue de carrelage avec un jet d'eau au milieu, n'a quasiment aucune utilité publique.En été où les gens viennent s'y asseoir, le lieu n'offre aucune activité sauf lors du précédent mondial de football où les matchs ont été diffusés sur un écran géant.Tout autre équipement public aurait été plus utile. Par ailleurs, une autre assiette foncière, au milieu du quartier du 5 Juillet 1962, est à nouveau exploitable. Lors de la démolition de quartier précaire communément appelé La cité rurale, au mois de décembre passé, le wali a publiquement annoncé la construction d'un nouveau siège pour la radio.Or, Abdelkrim Maroc affirme que rien n'est encore décidé, et ambitionne de réaliser un parking à étages. «On va évaluer le coût d'une telle réalisation. Si le budget de l'APC le permettra, on le réalisera tout seuls,sinon on fera appel à des partenaires qui nous aideront », a-t-il dit. Toute structure a une durée de vie de plusieurs dizaines d'années. Il serait donc judicieux pour l'avenir de la ville et dans l'intérêt du citoyen d'en construire d'utile. Toute erreur se payera à coût de milliards.


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