Plusieurs solutions envisagées

Selon le directeur de l'industrie, le souci de la commission est d'abord de procéder à un classement selon les critères d'éligibilité et la nouvelle grille d'évaluation, dont le secteur d'activité, le taux d'intégration, l'apport technologique et autres paramètres arrêtés par le département de Abdessalem Bouchouareb.La wilaya de Sétif a enregistré le dépôt de 8 500 dossiers d'investissement, durant les dix dernières années. Ce cumul n'a pas facilité la tâche des responsables de la wilaya dont la direction de l'industrie, la direction des domaines, du centre d'études et de réalisation en urbanisme de Sétif (URBAS) et de l'agence foncière qui, depuis quelques mois, mettent les bouchées doubles pour assainir la situation. Selon le directeur de l'industrie, le souci de la commission est d'abord de procéder à un classement selon les critères d'éligibilité et la nouvelle grille d'évaluation dont le secteur d'activité, le taux d'intégration, l'apport technologique et autres paramètres arrêtés par le département de Abdessalem Bouchouareb. "On ne peut satisfaire toute la demande, car selon les v?ux formulés par les 8 500 investisseurs depuis 2006, on aura théoriquement besoin de pas moins de 7 500 hectares, et il est impossible, voire utopique de dégager 7 500 hectares", a déclaré le directeur de l'industrie de la wilaya de Sétif Omar Hadjadj. Et de renchérir : "Nous n'allons rejeter aucune demande, mais en application des directives du ministère de l'Industrie et du premier responsable de la wilaya, nous veillerons à ce que les dossiers soient étudiés par priorités". Aussi, la nouvelle commission chargée de suivre l'état d'avancement des projets est à pied d'?uvre, depuis le début du mois de septembre. Cette dernière a agréé plus de 600 projets ayant bénéficié de décisions d'investissement, depuis plusieurs mois. "Le grand nombre d'investisseurs de la région de Sétif ainsi que les encouragements et les facilitations octroyées aux investisseurs par les autorités de la wilaya de Sétif ont fait que le nombre de demandes soit plus grand que ce qu'on peut dégager comme terrain", dira notre interlocuteur.Aujourd'hui, le souci des responsables du secteur est d'implanter dans les plus brefs délais ces projets, notamment au niveau des 14 zones d'activités créées sur tout le territoire de la wilaya, notamment à Ouled Saber, El-Eulma, Sétif Lehlatma, Aïn Azel, Bougaâ et Aïn Oulmène. La récupération des terrains octroyés à des investisseurs, qui depuis plusieurs années, n'ont pas concrétisé leurs projets figure dans l'agenda des responsables locaux. Dans ce sens, nous avons appris que plusieurs mises en demeure et des annulations ont été notifiées aux investisseurs n'ayant pas honoré leurs engagements. Par ailleurs, selon des sources concordantes, la demande de plusieurs investisseurs de la wilaya de Sétif qui ont proposé la récupération d'une centaine d'hectares au niveau des zones industrielles de Sétif et El-Eulma, jusque-là détenus par des entreprises publiques endettées ou dissoutes, et qui ne sont plus exploités a été prise en considération. Une fois ficelé, le dossier qui a été ouvert permettra d'atténuer un tant soit peu la pressante demande sur le foncier industriel.Enfin, la finalisation d'un projet centralisé pour la création d'un parc industriel de 700 hectares, géré par l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière permettra, dans l'avenir, d'implanter d'autres projets.F. S.