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Plus de 5.000 cas chaque année


Plus de 5.000 cas chaque année
Revenant sur les 700 cas d'intoxication alimentaires diagnostiqués, dimanche, dans la wilaya de Blida, des suites de l'ingestion de petit lait avarié, la Radio algérienne signale que plus de 5.000 situations identiques sont constatées, chaque année, à travers le territoire, particulièrement en période estivale.Revenant sur les 700 cas d'intoxication alimentaires diagnostiqués, dimanche, dans la wilaya de Blida, des suites de l'ingestion de petit lait avarié, la Radio algérienne signale que plus de 5.000 situations identiques sont constatées, chaque année, à travers le territoire, particulièrement en période estivale.La Radio algérienne signale qu'en dépit des campagnes organisées pour sensibiliser les Algériens sur ce danger, celui-ci tend à persister, se traduisant par de forts taux de mortalité en été, nonobstant son impact économique.Questionné, Abdenour Aït Saïd, microbiologiste spécialiste en contrôle de qualité, s'inquiète de savoir que des adjuvants alimentaires interdits au sein de l'Union européenne soient encore tolérés dans des pays du Tiers-Monde, parmi lesquels il cite l'Algérie. Celui-ci met, par ailleurs, en cause l'inefficacité du contrôle de la restauration collective "L'Algérie, déclare-t-il, a formé une vingtaine de promotions d'ingénieurs de contrôle de la qualité spécialisés dans la filière agroalimentaire"."Ceux-ci, explique-t-il, sont chargés de la traçabilité des aliments, de la matière première, du contrôle du personnel chargé de les transformer, jusqu'à l'obtention du produit fini, ajoutant, d'autre part, que la chaîne de froid n'est jamais respectée".Pour informer sur les dangers à consommer des produits pouvant représenter un danger pour la santé, l'auteur du reportage indique que la Protection civile a jugé nécessaire de devoir s'impliquer en organisant des sorties sur les plages du pays afin d'informer et de sensibiliser les estivants.Le colonel Achour, un officier de ce corps d'intervention, rappelle que lors de la précédente campagne estivale, entre les mois de juin et d'août, il a été enregistré un pic de sorties destinées à prêter assistance aux personnes victimes d'intoxications alimentaires. Au début de la saison estivale, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, avait appelé les directeurs de la santé de wilayas à "intensifier la sensibilisation de proximité à la prévention des intoxications alimentaires collectives".Boudiaf a estimé impérative la "sensibilisation de proximité à la prévention des intoxications alimentaires collectives durant l'été marqué par l'organisation de cérémonies diverses et l'apparition de certaines maladies en raison du stockage des produits alimentaires périssables".Il a annoncé que "chaque wilaya a désigné un médecin au service des familles qui organisent des fêtes afin de les informer sur les modalités de préparation des repas collectifs et de surveillance des produits alimentaires".Le ministre de la Santé avait d'ailleurs insisté d'autre part, sur la "nécessité d'assurer le service durant la saison estivale qui coïncide avec les congés annuels et qui connait une baisse des effectifs outre l'apparition de certaines maladies".Il a rappelé également les instructions données par son département ministériel aux responsables du secteur de la santé, les invitant à intensifier les opérations de prévention et communication de proximité et à organiser les prestations sanitaires à travers les wilayas côtières qui enregistrent une affluence massive des estivants.En conclusion, ce sont particulièrement les commerçants qui sont pointés du doigt, en raison du manque de précautions qu'ils doivent impérativement prendre en matière de respect des normes d'hygiène et de conditionnement des produits alimentaires pour mettre à l'abri leur clientèle contre toute menace d'intoxication.La Radio algérienne signale qu'en dépit des campagnes organisées pour sensibiliser les Algériens sur ce danger, celui-ci tend à persister, se traduisant par de forts taux de mortalité en été, nonobstant son impact économique.Questionné, Abdenour Aït Saïd, microbiologiste spécialiste en contrôle de qualité, s'inquiète de savoir que des adjuvants alimentaires interdits au sein de l'Union européenne soient encore tolérés dans des pays du Tiers-Monde, parmi lesquels il cite l'Algérie. Celui-ci met, par ailleurs, en cause l'inefficacité du contrôle de la restauration collective "L'Algérie, déclare-t-il, a formé une vingtaine de promotions d'ingénieurs de contrôle de la qualité spécialisés dans la filière agroalimentaire"."Ceux-ci, explique-t-il, sont chargés de la traçabilité des aliments, de la matière première, du contrôle du personnel chargé de les transformer, jusqu'à l'obtention du produit fini, ajoutant, d'autre part, que la chaîne de froid n'est jamais respectée".Pour informer sur les dangers à consommer des produits pouvant représenter un danger pour la santé, l'auteur du reportage indique que la Protection civile a jugé nécessaire de devoir s'impliquer en organisant des sorties sur les plages du pays afin d'informer et de sensibiliser les estivants.Le colonel Achour, un officier de ce corps d'intervention, rappelle que lors de la précédente campagne estivale, entre les mois de juin et d'août, il a été enregistré un pic de sorties destinées à prêter assistance aux personnes victimes d'intoxications alimentaires. Au début de la saison estivale, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, avait appelé les directeurs de la santé de wilayas à "intensifier la sensibilisation de proximité à la prévention des intoxications alimentaires collectives".Boudiaf a estimé impérative la "sensibilisation de proximité à la prévention des intoxications alimentaires collectives durant l'été marqué par l'organisation de cérémonies diverses et l'apparition de certaines maladies en raison du stockage des produits alimentaires périssables".Il a annoncé que "chaque wilaya a désigné un médecin au service des familles qui organisent des fêtes afin de les informer sur les modalités de préparation des repas collectifs et de surveillance des produits alimentaires".Le ministre de la Santé avait d'ailleurs insisté d'autre part, sur la "nécessité d'assurer le service durant la saison estivale qui coïncide avec les congés annuels et qui connait une baisse des effectifs outre l'apparition de certaines maladies".Il a rappelé également les instructions données par son département ministériel aux responsables du secteur de la santé, les invitant à intensifier les opérations de prévention et communication de proximité et à organiser les prestations sanitaires à travers les wilayas côtières qui enregistrent une affluence massive des estivants.En conclusion, ce sont particulièrement les commerçants qui sont pointés du doigt, en raison du manque de précautions qu'ils doivent impérativement prendre en matière de respect des normes d'hygiène et de conditionnement des produits alimentaires pour mettre à l'abri leur clientèle contre toute menace d'intoxication.
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