Algerie - ANGEM : Agence Nationale de Gestion du Micro-crédit

Plus d’un million de bénéficiaires du financement direct des petites activités économiques en Algérie


Plus d’un million de bénéficiaires du financement direct des petites activités économiques en Algérie
1. Bilan de l’Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM)
Plus d’un million de bénéficiaires du financement direct et des services d’accompagnement non financiers depuis la création de l’ANGEM en 2004.
Plus d’un million de microentreprises créées, générant un nombre équivalent d’emplois.
En 2024, 17 000 personnes ont bénéficié de microcrédits, et 24 000 autres ont suivi des formations en gestion d’entreprise, en entrepreneuriat et en administration financière, ciblant notamment les diplômés universitaires, les jeunes formés dans les instituts professionnels et les femmes en milieu rural.
2. Soutien aux catégories vulnérables et aux économies locales
Financement des petites activités dans les régions intérieures, en accompagnant les personnes sans revenu ou à revenu instable.
Soutien aux bénéficiaires en marketing et promotion grâce à l’organisation de foires locales et nationales.
Encouragement à la vente en ligne via une plateforme numérique gratuite, permettant aux producteurs de promouvoir leurs articles sur le marché local et, potentiellement, à l’export.
3. Les types de financement proposés
Microcrédit pour l’achat de matières premières (100 000 DZD), disponible dans 49 wilayas.
Microcrédit spécifique pour le sud du pays (250 000 DZD) destiné à l’acquisition de matières premières.
Financement tripartite (1 000 000 DZD) pour des secteurs stratégiques : agriculture, aquaculture, artisanat, petite industrie et services, avec une participation symbolique de l’entrepreneur.
Révision prévue des plafonds de financement pour s’adapter aux évolutions économiques et à l’augmentation des coûts des matières premières.
4. Exemples de réussites locales
Une entrepreneure de Tizi Ouzou spécialisée dans l’élevage de lapins, dont les produits sont prisés par les restaurants haut de gamme.
Une femme de Batna qui s’est lancée dans la culture du safran et vend désormais sa production à l’échelle nationale.
Un collectif de femmes du Sud spécialisées dans le tannage et la fabrication d’articles en cuir, dont les créations sont reconnues au niveau national et international.

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