Planète (Asie) - La Chine retire les pandas géants de la liste des animaux menacés

Le ministère chinois de l’Écologie et de l’Environnement a retiré les pandas géants de la liste des animaux menacés. Ils restent vulnérables, explique la BBC.

C’est une excellente nouvelle qui nous parvient de Chine. Selon plusieurs responsables chinois, cités par la BBC vendredi 9 juillet, les pandas géants ne sont désormais plus considérés comme des animaux en voie de disparition. Un résultat qui s’expliquerait notamment par la réussite d’experts à réimplanter les forêts de bambou – la plante représente environ 99 % de leur alimentation. Autrement dit, sans lui, ils risqueraient de mourir de faim. Par ailleurs, les zoos ont eux aussi pris part à cet effort en faisant en sorte d’accroître le nombre de pandas géants, par le biais de méthodes d’élevage dites en captivité.

Cette récente mise à jour de la classification des pandas géants «reflète l’amélioration de leurs conditions de vie et les efforts de la Chine pour maintenir l’intégration de leurs habitats», a estimé Cui Shuhong, chef du département de la nature et de la conservation de l’écologie du ministère de l’Écologie et de l’Environnement, à l’occasion d’une conférence de presse. Ses propos ont été repris par le site d’information.

- Les pandas géants toujours vulnérables

Toutefois, il est encore beaucoup trop tôt pour se réjouir complètement, puisque ces animaux demeurent vulnérables. Sans oublier qu’en 2016 l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avait déjà retiré cet animal de sa liste d’espèces menacées, avant de le qualifier de vulnérable, rappelle la BBC. Une mesure qui n’avait pas fait l’unanimité à l’époque: les autorités chinoises avaient contesté cette décision, arguant que le risque était d’induire la population en erreur en lui laissant croire que les efforts de conservation pourraient être assouplis.



Photo: En Chine, les pandas géants ne sont désormais plus considérés comme des animaux en voie de disparition. © HANDOUT / TOKYO ZOOLOGICAL PARK SOCIETY / AFP

Par LePoint.fr