Algérie - Sujets chauds

Planète - AMBASSADEUR DE LA PALESTINE EN ALGÉRIE: «Plus de négociations avec Israël»


Planète - AMBASSADEUR DE LA PALESTINE EN ALGÉRIE: «Plus de négociations avec Israël»




Le nouvel ambassadeur de la Palestine en Algérie assure que son pays ne retournera plus aux négociations avec Israël tant que la condition relative à la création d’un Etat palestinien n’est pas satisfaite.

Rym Nasri - Alger (Le Soir)

Pour Louai Mahmoud Taha Aissa, les négociations avec Israël ne mèneront nulle part. Des négociations qu’il qualifie d’ailleurs d’«absurdes».

«Nous n’y reviendrons que pour déterminer les frontières de l’Etat palestinien», a-t-il affirmé hier, au forum DK News à Alger.

Il précise que l’étape suivante est de saisir le Conseil de sécurité sur la question de création de l’Etat de la Palestine.

«La Palestine a réuni toutes les conditions de création d’un Etat indépendant: la terre et le peuple».

Seulement poursuit-il, «face à un véto inévitable, la Palestine usera de tous les moyens adéquats et non les moyens qui servent des intérêts étrangers».

Le nouvel ambassadeur de la Palestine en Algérie rappelle à cet effet, la Suède qui a reconnu l’Etat de Palestine. Aussi les différents pays occidentaux qui sont en train de débattre de la question palestinienne. Une question qui sera également à l’ordre du jour pour la France.

«Si la France finit par reconnaître l’Etat de la Palestine, le Luxembourg suivra. De ce fait, nous aurons 9 voix au Conseil de sécurité», note-t-il.

Toutefois, l’intervenant a tenu à dénoncer le silence des pays arabes face aux violations israéliennes contre El Qods.

«Ce silence nous inquiète», dit-il.

Même si, ajoute-t-il, «dans notre combat, nous ne comptons ni sur les Arabes, ni sur les musulmans».

Il indique par ailleurs, qu’une plainte sera incessamment déposée auprès de l’ONU.

Louai Mahmoud Taha Aissa a rappelé en outre que l’Algérie traite la question palestinienne comme une question interne. Il précise que la question palestinienne n’est ni «idéologique», ni «de faction».

«Il faut la traiter loin de toute considération idéologique», dit-il.

Selon lui, le recours aux armes est un moyen de lutte mais point un moyen de reddition, ni de défaite de la question de la Palestine.

«Seuls les moyens de lutte diffèrent, le but reste le même : libérer la Palestine avec El Qods comme capitale», dit-il encore.

Ry. N.




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