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PLAN «DELPHINE»
Dans un communiqué rendu public hier, le Commandement de la Gendarmerie nationale (CN/GN) fait état du déploiement de 27 000 gendarmes pour sécuriser davantage le littoral algérien qui sera la destination de millions d'Algériens durant l'été. «La Gendarmerie nationale participe, comme à chaque année, à la sécurisation exceptionnelle des biens et des personnes durant la saison estivale qui est un rendez-vous touristique, économique et culturel.Les wilayas du littoral sont les destinations d'un grand nombre d'estivants venant de divers régions du pays et de l'étranger», lit-on dans la présentation de ce plan de sécurité. En effet, chaque année, la GN met en place ce plan Delphine. Pour cette année, il est question de la mobilisation de 27 000 gendarmes pour sécuriser 331 plages autorisées à la baignade. Ce qui représente 82% des plages. Le reste des plages est situé en milieu urbain, donc à la charge de la Police nationale. En plus des plages, la GN se charge également de la sécurité des lieux où les foules sont nombreuses en été comme les endroits où sont organisées les activités socioculturelles et les grands axes routiers, particulièrement ceux menant vers ces plages. Donc, en plus de la présence des unités territoriales habituelles, comme les brigades, des renforts seront acheminés vers les wilayas cètières ou des zones touristiques. Ces renforts seront dotés de 2 000 véhicules supplémentaires et de 2 500 motos. Pour sécuriser davantage d'espaces de repos et de loisir, le Commandement de la GN préconise l'installation d'unités fixes et d'autres mobiles. Par ailleurs, 7 hélicoptères seront mis en service pour renforcer la surveillance des plages et les axes routiers. Malheureusement, le communiqué ne précise pas la nature de collaboration avec les autorités civiles particulièrement concernant le droit des citoyens à utiliser gratuitement les espaces publics (plages et aires de stationnement). En effet, on a remarqué par le passé que face aux racketteurs, qui utilisent souvent la violence pour faire payer les baigneurs, les services de sécurité (gendarmerie et police) et les autorités civiles se renvoient la balle. Les premiers accusent les seconds de ne pas avoir établi les règles d'utilisation de ces espaces, les seconds accusent les agents de l'ordre de ne pas vouloir agir. C'est toujours le citoyen qui se voit empêché d'exercer sa liberté sur un espace public.Dans le communiqué, la GN ne manque pas de rappeler aux estivants de contacter le 1055 (accident, agression ou demande d'informations) ou le site «tariki.dz» pour s'informer sur le réseau routier au niveau national.
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