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Plan de circulation de la ville de Guelma : Toujours occulté deux ans après sa diffusion


Le rapport définitif du nouveau plan de circulation de la ville de Guelma ne date pas d'hier. Diffusé à qui de droit, en juin 2016, par la direction des transports, pour son application, il demeure à nos jours un document de 34 pages réduit à sa plus simple expression, alors qu'il a coûté 5,2 millions de dinars au contribuable.En effet, si la première ébauche de l'enquête, réalisée par un bureau d'études de Constantine, a été révélée en grande pompe lors d'une séance au siège de la wilaya de Guelma, en décembre 2013, le rapport définitif avec la levée des réserves, n'a finalement abouti que trois années plus tard pour être totalement occulté «C'est un document qui a été archivé, faute de trouver les bonnes personnes pour en exploiter les orientations», nous a révélé un fonctionnaire, qui a souhaité garder l'anonymat.
«Ce que je peux vous dire à ce sujet, c'est que la majorité des réponses et des propositions du BET formulées et adressées à la direction des transports de l'époque n'ont pas été appliquées», poursuit-il. En clair, des goulots d'étranglement ont été identifiés dans ledit rapport à travers des comptages de flux automobiles. Six carrefours au moins, localisés à la cité Hadj M'barek, au boulevard Mohamed Salem (ex-Volontariat), à Bab Skikda et sur la route de Belkheir, sont considérés comme des points noirs.
La signalisation verticale (feux tricolores), étant soit en panne ou non synchronisée, est à revoir au même titre que les plaques et panneaux du réseau routier de la ville de Guelma jugés précaires. Notons également que rien n'a été fait en matière d'interdiction de stationnement dans des artères à fort flux tel que préconisé sur le boulevard Souidani Boudjemaâ et le boulevard Mohamed Salem, avec délocalisation des arrêts de bus.
La rue marchande d'Anouna du centre-ville, prévue pour être transformée en voie piétonnière, est toujours ouverte à la circulation routière avec tous les désagréments que cela provoque. Bien évidemment, le plan de transport urbain de la ville est à revoir avec une réduction du nombre de lignes opérationnelles. La réalisation de parking à étages à Guelma est également indiquée, mais sans perspective.
Bref, la ville étouffe aux heures de pointe. Dans ce contexte, une question reste en suspens : pourquoi ce plan n'a-t-il pas été appliqué depuis son approbation, d'autant qu'il apporte des solutions '
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