Plaidoyer pour le transfert technologique

Belgacem Haba, l'un des 100 scientifiques les plus productifs aux Etats-Unis, a souligné l'importance de la création d'incubateurs mixtes.Les intervenants qui ont pris part au séminaire international sur les incubateurs qu'a organisé, mardi et mercredi, l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) à l'UDES, unité des équipements solaires de Bou Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa, ont plaidé pour un accompagnement efficace de porteurs de projets innovants.Ainsi, Nacer Gasmi, de l'université de Bourgogne-Dijon, a évoqué l'expérience française en matière de gestion des incubateurs, tandis qu'AlayaBettaïeb, chercheur tunisien, a mis l'accent beaucoup plus sur l'aspect pratique de la gestion de ces structures. Belgacem Haba, l'un des 100 scientifiques les plus productifs aux Etats-Unis, a souligné lors de son intervention l'importance de la création d'incubateurs mixtes entre les universités, les centres de recherche et les entreprises économiques. De son côté,Mohamed Si Youcef, représentant du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a estimé que cette rencontre intervient dans un moment d'évaluation du système LMD. «L'incubation est un point de départ pour le rapprochement entre la recherche et l'industrie», a-t-il précisé.Le professeur Djamila Halliche, directrice générale de l'Anvredet, a, pour sa part, mis en relief la nécessité de la mobilisation des moyens pour le financement des projets innovants via les incubateurs. Selon elle, cet événement cadre très fortement avec les orientations de la nouvelle loi sur la recherche. «Les recommandations de ce séminaire portent notamment sur un certain nombre de réponses à des questions en rapport avec le financement des incubateurs, leur conception et leur gestion», a-t-elle indiqué.Par ailleurs, notons que lors de cette rencontre, l'Anvredet a signé une convention de partenariat avec l'Inapi (Institut national algérien de la propriété industrielle). Ce protocole d'accord porte essentiellement sur la promotion de l'innovation et du transfert technologique.