Algérie

Plage Colonel Abbas



la pollution au pluriel Cette vaste étendue implantée à l?extrémité est de la wilaya de Tipaza s?étend sur 3 km. Elle fait rêver beaucoup d?investisseurs sérieux dans le secteur du tourisme. C?est un magnifique paysage qui a fait l?objet de diverses agressions, jusqu?à ce qu?il soit transformé en refuge dans lequel tous les maux sociaux se conjuguent. La plage Colonel Abbas est limitée à l?est par l?embouchure de l?oued Mazafran. Des centaines de milliers de citoyens issus des wilayas d?Alger, Blida, Médéa, et Aïn Defla, affluent vers cette plage qui fait partie du territoire de la commune de Douaouda, wilaya de Tipaza. L?Etat ne s?est pas manifesté dans cette (ZET) zone d?expansion touristique, laissant ainsi libre cours grâce justement aux complicités à l?extraction sauvage du sable durant les années 1990, à la construction illicite. L?état des lieux, de nuit comme de jour, est devenu insoutenable. C?est un gisement à ciel ouvert, dans lequel une pollution au pluriel s?est installée, traumatisant ainsi les passants. C?est l?été 2004, un simple détour en cours de semaine du côté de la plage Colonel Abbas nous fait de nouveau découvrir son importance à l?échelle locale. Deux hôtels en exploitation, un autre a été fermé. L?immense plage a été partagée en plusieurs petites plages. A l?intérieur de chacune d?elles, des tentes ont été plantées. Des groupes de jeunes sont là pour entraîner les passants vers les plages et inviter les automobilistes à se garer dans l?un des multiples parkings. La location de la tente varie entre 300 et 400DA, au bord de l?eau, tandis que le prix du parking est fixé à 50 DA. Sur l?unique axe routier qui longe cette plage, il y a des bus qui circulent afin de transporter les estivants. Il n?y a aucun respect dans l?organisation et chacun s?arrête où bon lui semble. La plage Colonel Abbas s?est clochardisée. Les passages sont « agressés » par de jeunes rabatteurs, les invitant à la location des tentes. Des jeunes filles se servent de ces tentes pour augmenter leur chiffre d?affaires. A l?intérieur des bosquets encore inoccupés lors de notre passage un nombre incalculable de préservatifs jonchent le sol. Des baigneurs, en dépit d?une mer légèrement agitée, s?amusent au milieu de cette mer qui n?apparaît pas claire. Sur certaines terrasses de fortune, des jeunes filles en décolleté exhibent leur corps bronzé. Parmi la petite foule, certains, sous le poids de la fatigue, laissent tomber leur tête sur les tables.



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