Place du 1er Novembre

L’effigie de l’émir Abdelkader restaurée Récemment alertées sur la dégradation avancée des quatre effigies de l’Emir Abdelkader qui agrémentent la belle stèle dédiée à la liberté de la Place du 1er Novembre, anciennement appelée Place d’Armes, les autorités locales ont vite réagi et les ont restaurées. En effet, coïncidant avec l’organisation, a El-Bahia, du 2ème Festival du cinéma arabe, une manifestation au cours de laquelle d’importantes figures du 7ème art, séjournent dans la ville de Sidi El-Houari, l’intervention, très opportune, des pouvoirs publics, est à saluer, à plus d’un titre. D’une part, la célérité mise par la commune d’Oran à traiter cette belle oeuvre d’art dénote de sa bonne volonté et de sa capacité à répondre aux légitimes attentes du citoyen. En sauvant le beau monument, la municipalité d’Oran démontre, d’autre part, que pour peu qu’on fasse appel à elles, les compétences locales, sont en mesure de faire honneur à la capitale de l’Ouest et, pourquoi pas, au pays tout entier. Maintenant que ses techniciens et artistes ont mis la main à la pâte et démontré de quoi ils sont capables, il n’y a pas de doute que les services en charge de la maintenance, de l’entretien, de la restauration et de la réhabilitation du patrimoine artistique, culturel et historique de la wilaya retroussent leurs manches pour restaurer les autres monuments et œuvres d’art que le poids des siècles, les changements climatiques et la main de l’homme, ont dégradés. La réhabilitation du Palais et de la Mosquée du Bey, du mausolée de Sidi El Houari et des belles coupoles du théâtre Abdelkader Alloula, entre autres, pourraient, avec un zeste de bonne volonté, être les prochains chantiers. Est-ce trop demander ? Nemili M.