Algérie - Revue de Presse



Un tarif symbolique pour les petites bourses Hormis deux piscines ou trois open-air dans le littoral algérois, qui datent de l?époque coloniale, aucune commune de la wilaya d?Alger ayant les pieds dans l?eau n?a jugé bon de réaliser une telle infrastructure. Un type de construction qui, pourtant, devrait revenir moins cher et résorber le grand rush des estivants, surtout que nos sites balnéaires ont peine à se défaire de la pollution que génèrent les déchets solides et les eaux usées. Si l?on excepte celles qui relèvent des hôtels et autres structures sportives, les 14 communes longeant le littoral de la wilaya d?Alger n?ont pas jugé utile d?intégrer dans leur plan de développement communal ces bassins. Si la piscine de l?ex-club Ridja est fermée, celle d?El Kettani n?ouvre ses portes que le temps d?une saison au public. Opérationnelle pour cette saison estivale depuis le 16 juin, la piscine El Kittani, qui relève de la direction de la jeunesse et des sports de wilaya, dispose de deux bassins et d?une cafétéria qui drainent grand monde. Une piscine qui reçoit une moyenne de 500 personnes par jour, nous dit le directeur qui vient d?être fraîchement installé. « Avec la mise en place du Plan Azur qui se traduit par la présence d?une police de proximité pour la protection de l?environnement et la sécurisation des sites balnéaires et lieux de loisirs, nous attendons une grande affluence cet été, notamment les familles pour lesquelles nous sommes disposés à leur réserver un cadre agréable au sein de notre structure », rassure notre interlocuteur qui tient à conférer une autre image de la piscine qui se résume, selon lui, à « offrir des vacances aux petites gens à un prix presque symbolique ». En effet, le prix affiché pour l?accès à la piscine défie toute concurrence. Il ne dépasse pas 30 DA par personne et la carte d?adhésion mensuelle coûte 700 DA pour une personne et 1100 DA pour deux. Un tarif très abordable par rapport à celui pratiqué dans certaines piscines privées. Ainsi, les jeunes de cette localité de Bab El Oued et des quartiers alentour peuvent s?offrir des moments de farniente et décompresser l?espace d?une journée dans ce bassin dont « l?eau de mer est renouvelée et contrôlée régulièrement par les services compétents », tient à préciser le directeur. Côté sécurité, « la réglementation est stricte dans ce lieu », tient à rappeler le responsable de la structure, principalement envers ceux qui s?aventurent à parasiter l?ordre public et déroger aux règles de bonne conduite. « Notre souci est de conforter le sentiment de sécurité chez les estivants et leur offrir de meilleures commodités », renchérit-il. La Protection civile qui a établi ses quartiers sur la plage El Kettani n?est pas en reste, elle a un ?il rivé sur cette infrastructure protégée par un enrochement convoité par les pêcheurs à la ligne. « Depuis le 1er juin, nous avons effectué une cinquantaine d?interventions à des degrés différents sur les plages El Kettani et R?mila (qui ne forment qu?un seul site, ndlr), heureusement sans perte de vie humaine », nous dit le responsable de la Protection civile qui ne ménage aucun effort, lui et son équipe, pour prêter assistance aux estivants le long de ce pan de littoral.
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