Pièces théâtrales et soirées artistiques

Tout au long du mois de Ramadhan, la direction culturelle de la wilaya a concocté un riche programme, contenant aussi bien des pièces de théâtre que des soirées artistiques.Ce sont principalement les grandes agglomérations qui en bénéficient, attendu que les petites localités ne disposent pas de salles aménagées pour accueillir des troupes théâtrales. Oum El Bouaghi, Aïn M'lila, Meskiana et Aïn Beïda sont les villes qui ont vu se produire des troupes et des artistes durant les veillées ramadhanesques.Ce mois est aussi l'occasion idoine pour permettre à une faune de commerçants de réaliser de substantiels gains. Etant entendu que c'est la période des vacances, ce sont les enfants, garçons et filles, qui pour aider des parents dans le besoin, qui pour se faire un peu d'argent, se sont investi dans des créneaux commerciaux, comme la vente de confiserie orientale, de diouls pour El Bourak, H'rissa, jus, sachets de flan'le mois de Ramadan est devenu par la force des choses le mois de la débrouillardise.Les brigades de la DCP sillonnent pratiquement toutes les villes pour débusquer les faux commerçants, ceux-là mêmes qui font fi de toutes les règles d'hygiène . À Aïn Beida, considérée comme le plus grand marché de la région, il devient d'autant plus difficile de tout contrôler au vu du pléthorique nombre de faux commerçants qui ont investi la place.Si la première décade est entièrement consacrée à l'achat de fruits, légumes et viande, la seconde et même la troisième voient les citoyens se tourner vers d'autres commerces.Et c'est celui des fringues qui bouillonne déjà, notamment durant les soirées après les prières des tarawih . Les grandes artères des villes de Aïn Fakroun, d'Oum El Bouaghi, Aïn M'lila, Aïn Beida et d'autres localités sont prises d'assaut par des familles entières, en quête de vêtements pour leur progéniture. Les boutiques proposent des gammes d'habits à des prix raisonnables, de quoi satisfaire les familles aux bourses moyenne.