Algérie

Pétrole : Les prix jouent au yo-yo


Adopté depuis mercredi dernier comme le nouveau contrat de référence, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, s’échangeait à 85,94 dollars sur l’Inter Continental  Exchange de Londres, en augmentation de 89 cents par rapport à la clôture de la veille.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en décembre progressait de 44 cents à 82,29 dollars. «Il semble que l’Irlande soit sur le point d’accepter un plan de sauvetage (de l’UE et du FMI) pour le secteur bancaire du pays : cela contribue à faire monter l’euro face au dollar, ce qui, en retour, tire les cours du brut vers le haut», commentait un analyste. Sauf que vers 14h15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de  «light sweet crude» pour livraison en décembre s’échangeait à 81,41 dollars, en repli de 44 cents par rapport à la veille. «Comme attendu, la Chine a augmenté ses taux. On aurait pu voir une réaction (des prix du brut) plus marquée à la baisse, mais celle-ci avait déjà eu lieu vendredi dernier quand les Chinois ont commencé à indiquer qu’ils allaient le faire», rapporte AFP, citant Phil Flynn, de PFG Best Research.La Banque centrale chinoise a annoncé officiellement une nouvelle hausse de 50 points de base, à 18%, du taux de réserves obligatoires des banques, dans líespoir de lutter contre l’inflation. Les tentatives de la Chine de ralentir son économie font craindre en revanche pour la croissance de la demande en pétrole, dont le géant asiatique est l’un des principaux moteurs. La semaine dernière, les prix avaient commencé à chuter sur fond de spéculation de relèvement des taux en Chine, abandonnant plus de 7 dollars en quatre séances. C’est l’un des deux problèmes sur lesquels les investisseurs concentraient leur attention depuis plusieurs jours, selon Phil Flynn, avec celui de la dette en Irlande.  «Le marché est convaincu qu’il va y avoir un sauvetage de l’Irlande», même si aucun accord n’a été officiellement conclu, a indiqué M. Flynn. Les craintes sur la situation budgétaire critique de l’Irlande, confrontée à un déficit colossal susceptible de déstabiliser la zone euro, s’apaisaient sensiblement, alors que des experts européens et du FMI poursuivaient hier à Dublin des discussions sur un probable plan de secours de «plusieurs dizaines de milliards de dollars». Aussi, la dépréciation du billet vert était de nature à rendre plus attractifs les achats de pétrole, libellés en dollars, pour tous les investisseurs munis d’autres devises.


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