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Pétrole
Les perspectives d'un éventuel recul de la demande de pétrole influent encore une fois sur les cours du pétrole qui se sont repliés hier, anéantissant l'espoir d'une remontée durable suscitée par la forte hausse des prix de l'or noir enregistrée la semaine dernièreHier vers 12h (heure algérienne), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 44,43 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, place de cotation du baril algérien avant de se hisser à 48,58 dollars vers 14h40.Il avait enregistré la semaine dernière environ 10% de hausse, soit sa plus importante hausse hebdomadaire depuis 2009. Après les fortes hausses de la fin de semaine dernière, le pétrole subit une prise de profit, ont estimé des analystes cités par les agences de presse. Ils estiment aussi que ce ralentissement est dû au fait que la saison estivale touche à sa fin et que la consommation d'essence aux Etats-Unis pourrait fortement chuter, entraînant dans son sillage une baisse de la demande et donc un recul des prix.Ce repli de la demande interviendrait dans un marché déjà marqué par une offre abondante couplée à une demande morose. Les inquiétudes, sur l'économie chinoise en particulier, demeurent et frappent les cours de l'or noir, le pays étant le deuxième consommateur mondial de pétrole. Reflet de cette demande atone, les exportations du Qatar ont chuté de plus de 40% en valeur entre juillet 2014 et juillet 2015 en raison du recul des ventes de pétrole et d'hydrocarbures, selon des chiffres officiels publiés dimanche à Doha.La production continue parallèlement à être très élevée, que ce soit au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui dépasse largement son plafond théorique de 30 millions de barils par jour, ou aux Etats-Unis, qui produisent du pétrole de schiste. Les investisseurs se placent aussi, selon les analystes, sur la réserve en raison de l'incertitude entourant la stratégie de la Banque centrale américaine, certains responsables de la FED ayant récemment laissé la porte ouverte à une hausse des taux en septembre. Le vice-président de Stanley Fisher a, notamment, déclaré samedi que l'institution ne devrait pas attendre que l'inflation remonte à 2% pour commencer à resserrer le crédit. Une hausse des taux devrait soutenir le dollar américain, ce qui rend les matières premières, notamment le pétrole, plus chères pour les acheteurs ayant d'autres devises.





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