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Perturbées par un nouveau tir de missile nord-coréen : Les Bourses européennes finissent en baisse




Perturbées par un nouveau tir de missile nord-coréen : Les Bourses européennes finissent en baisse
Les Bourses européennes ont terminé en baisse vendredi, après des séances perturbées par un nouveau tir de missile nord-coréen, des indicateurs américains en demi-teinte et un regain de l'euro.Pyongyang a en effet répliqué vendredi au dernier train de sanctions de l'ONU en tirant un missile balistique au-dessus du Japon sur une distance semble-t-il inédite.
Du coté des Etats-Unis, les ventes au détail ont reculé de façon inattendue en août tandis que la production industrielle y a quant à elle accusé une chute de 0,9% en août, en raison de l'impact de l'ouragan Harvey au Texas. Du coté des changes, l'euro montait face à un dollar affaibli par ces indicateurs américains décevants.

L'Eurostoxx 50 a abandonné 0,31%
A Paris, l'indice CAC 40 s'est replié de 11,29 points (-0,22%) à 5 213,91 points dans un volume d'échanges extrêmement élevé de 7,8 milliards d'euros. La veille, il avait fini en légère hausse de 0,15%.
Renault a profité de l'annonce (+1,43%, à 80,25 euros) de son objectif de vendre, d'ici à 2022, 14 millions de véhicules.
EDF s'est replié de 1,05% à 9,91 euros alors que le groupe a affirmé vendredi que le coût de l'EPR en construction à Flamanville (Manche) serait maintenu à 10,5 milliards d'euros. AB Science a plongé de 11,67%, à 8,78 euros. TechnipFMC a reculé de 1,04% à 22,40 euros.
À l'inverse, Lucibel a décollé de 20,50%, à 3,35 euros. L'indice FTSE-100 de la Bourse de Londres a perdu 79,92 points pour terminer à 7 215,47 points (-1,10%). Reckit Benckiser a chuté de 2,34% à 6 775 pence, le spécialiste des services éducatifs Pearson de 3,07% à 568,50 pence et le motoriste Rolls-Royce de 1,88% à 885,50 pence.
Le secteur financier, notamment bancaire, a aussi été touché par ces mouvements de vente: Standard Chartered a perdu 2,13% à 734,80 pence, HSBC 1,78% à 708 pence, Barclays 1,66% à 186,65 pence et Lloyds 1,63% à 65,32 pence. Le spécialiste du crédit à la consommation, Provident Financial, a chuté de 4,28% à 794 pence pour son dernier jour de cotation au FTSE-100. Les groupes pharmaceutiques, sensibles aux mouvements d'aversion au risque, ont aussi perdu des plumes: AstraZeneca a diminué de 1,80% à 4 719,50 pence et GSK de 1,79% à 1 454 pence. La Bourse de Francfort a fini en petite baisse, l'indice Dax abandonnant 0,17% à 12 518,81 points, terminant néanmoins sur une nette hausse hebdomadaire de 1,75%.
Deutsche Börse a gagné 0,90% à 93,45 euros, aidée par la perspective de mettre fin aux poursuites judiciaires visant son patron Carsten Kengeter.
Bayer a cédé 1,43% à 110,25 euros. Un de ses dirigeants a indiqué au magazine économique WirtschaftsWoche que le groupe, qui veut racheter l'américain Monsanto, décidera au quatrième trimestre des cessions envisagées pour mener à bien cette fusion. Les énergéticiens EON (-0,50% à 9,16 euros) et RWE (-1,13% à 20,17 euros) ont pâti d'une étude défavorable de la Société générale, avec des objectifs de cours respectivement fixés à 9,60 et 21,60 euros. Bruxelles a reculé de 0,55%, l'indice Bel-20 ayant clôturé à 3 967,52 points. Six valeurs ont terminé dans le vert, le groupe pharmaceutique UCB enregistrant la meilleure performance: +1,89%, à 60,34 euros. La plus forte baisse est celle du groupe de biotechnologies Galapagos, qui perd 2,11%, à 84,78 euros.
La Bourse suisse a terminé la semaine dans le rouge, l'indice SMI se repliant de 0,48% à 9 028,05 points. Presque tous les titres ont fini en baisse. Credit Suisse a cédé 0,60% à 14,89 francs suisses. La banque a annoncé un nouvel accord financier avec l'assureur américain MassMutual, en lien avec la crise des subprimes (RMBS) de 2007, selon l'agence suisse. Son concurrent UBS a lâché 0,43% à 16,05 francs suisses. Les assureurs ont été particulièrement chahutés: Swiss Life a chuté de 1,62% à 333,00 francs suisses et Zurich Insurance de -1,58% à 287,10 francs suisses, tandis que le spécialiste de la réassurance Swiss Re perdait 1,83% à 85,75 francs suisses. Le groupe de luxe Richemont (+0,86% à 87,50 francs suisses) et l'horloger Swatch (+0,73% à 373,30 francs suisses) ont en revanche repris des forces.
Milan a terminé en petit recul, l'indice FTSE Mib perdant 0,23% à 22 229 points. Eni a réalisé la meilleure performance en progressant de 1,25% à 13,81 euros, tandis que Leonardo a pris 1,15% à 14,9 euros et Moncler 1,09% à 24,97 euros. En revanche, le secteur du luxe a souffert: le couturier Salvatore Ferragamo a perdu 3,95% à 22,63 euros et le site Yoox-Net-A-Porter 2,58% à 30,15 euros. BPER Banca a de son côté cédé 2,55% à 4,588 euros. La Bourse de Madrid a reculé de 0,42% à 10 317,4 points, tirée vers le bas par les secteurs de la banque et des transports. Banco Santander perd 1,25% à 5,59 euros, BBVA 0,83% à 7,38 euros et CaixaBank 0,12% à 4,32 euros.
Le gestionnaire d'aéroports Aena perd 0,48% à 156 euros et le groupe autoroutier Abertis 0,38% à 17,02 euros. Parmi les valeurs en hausse, le groupe textile Inditex (Zara) prend 0,93% à 32,65 euros, le consultant Indra Sistemas (+1,16% à 13,12 euros) et le groupe télécoms Telefonica (+0,08% à 9,09 euros).
L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a cédé 0,48% à 526,78 points. A la baisse, le groupe de biotechnologies Galapagos a perdu 2,03% à 84,85 euros et le chimiste et pétrolier Vopak a chuté de 1,80% à 35,24 euros. A la hausse, le géant néerlandais de l'agro-alimentaire et des cosmétiques Unilever a gagné 0,32% à 50,55 euros et le groupe chimique et pharmaceutique DSM a pris 0,29% à 66,22 euros. Lisbonne a clôturé quasiment inchangée, avec une très légère hausse de 0,01%, à 5 201,88 points. La papetier Navigator a progressé de 1,45% à 3,79 euros et l'électricien EDP s'est apprécié de 1,29% à 3,37 euros. Le groupe énergétique Galp a toutefois reculé de 0,90% à 14,25 euros et le distributeur Jeronimo Martins a cédé 0,87% à 16,45 euros.

De nouveaux records à Wall Street
La Bourse de New York a relégué au second plan vendredi des indicateurs décevants et les tensions géopolitiques pour faire grimper à des records le Dow Jones Jones et le S&P 500, ce dernier franchissant pour la première fois la barre des 2 500 points. Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 0,29% à 22 268,34 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, est monté de 0,30% à 6.448,47 points. L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,18% ou 4,61 points, à 2.500,23 points.
Sur la semaine, le Dow Jones a progressé de 2,16%, enregistrant sa meilleure performance hebdomadaire de l'année. Le Nasdaq a grimpé de 1,39% et le S&P 500 de 1,58%. Le marché a ignoré vendredi une série de statistiques sans éclat sur l'économie américaine, en particulier le recul inattendu des ventes au détail en août. "Ça me laisse perplexe", a commenté Chris Low de FTN Financial. "Je peux comprendre qu'on fasse peu de cas des chiffres d'août, affectés par l'ouragan Harvey, mais on a aussi révisé nettement à la baisse les chiffres de juin et juillet". "Les investisseurs estiment peut-être que cela réduit les chances d'une remontée des taux d'intérêt" cette année, a-t-il avancé. Le Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) se réunit mardi et mercredi prochain. Les acteurs financiers n'anticipent pas un tour de vis immédiat mais ils seront à l'affût de toute indication sur une éventuelle remontée des taux en décembre. Les autres indicateurs du jour n'étaient pas très engageants, entre le repli du moral des ménages en septembre ou la chute de la production industrielle en août. Les investisseurs n'ont par ailleurs pas vraiment prêté attention au nouveau tir de missile lancé par Pyongyang ou à l'attentat dans le métro de Londres. Ils "ont choisi de ne pas sur-réagir parce que d'une part il a été prouvé par le passé qu'il ne servait à rien de sur-réagir aux tests de missiles nord-coréens et que d'autre part l'attaque à Londres ne devrait pas avoir de conséquence importante sur l'économie ou les résultats d'entreprises", a justifié Patrick O'Hare de Briefing. Pour Karl Haeling de LBBW, "le simple fait que le marché ne soit pas redescendu après la séance particulièrement énergique de lundi est positif" pour les indices. Dans ce contexte de "consolidation", "il y a une rotation solide d'un secteur à l'autre, ce qui permet au marché de rester fluide", a estimé Quincy Krosby de Prudential. Le marché obligataire évoluait en ordre dispersé: le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans progressait vers 20H20 GMT à 2,203%, contre 2,185% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans était stable à 2,767%.


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