Performance ou excellence '

De la performance à l'excellence. C'est un sujet très à la mode dans la sphère de l'entreprise. L'idée étant que le bien est l'ennemi de l'excellence. En fait, si on suit ce cheminement de pensée, il ne faut jamais être fier de son travail, il faut se remettre en question tout le temps. Et la clé des entreprises dites excellentes est là. Ainsi, Apple a toujours prôné l'excellence dans son entreprise. Elle a été très en avant dans l'innovation. A réalisé de merveilleux produits et de merveilleuses campagnes publicitaires. Avec l'IPhone, elle a déclaré aux utilisateurs que leur vie est dans leur poche (life is in the pocket). Apple a aussi généré de la démotivation et de l'insatisfaction du travail réalisé auprès de ses salariés. Cette approche vers l'excellence suppose également que les dirigeants soient humbles au niveau de leur personnalité et qu'ils aient une volonté d'acier sur le plan professionnel. En vérité, on trouve souvent des dirigeants fiers de diriger et qui le montrent dès qu'ils en ont l'occasion. Le charisme naturel trop forcé par des comportements cyniques ne sert pas du tout la société à travers ses dirigeants. Ces dirigeants parfaitement équilibrés doivent mettre en place des successeurs aptes à leur succéder et donc préparer leur départ et laisser toutes les chances à l'entreprise de leur survivre. Pour cela, il faut aussi gommer leur égocentrisme lié même à la fonction de dirigeant. Leur ambition doit être tournée vers l'accroissement de l'entreprise et non servir uniquement leur propre carrière. L'empowerment (responsabilisation) ou l'alibilité à déléguer et à rendre autonomes les cadres d'une organisation est la clé de voûte de la réussite d'une compagnie. Lâcher prise pour ces présidents de société n'est pas aisé ; leur utilité, croient-ils, remise en cause. L'excellence, c'est d'abord une question individuelle. Soyons d'abord performant. Le bien est une première étape !