Pénurie récurrente d'eau

La ville de Tébessa qui compte plus de 200 000 habitants, vit une crise en matière d'alimentation en eau potable. Dans l'un des quartiers les plus populaires et ses alentours, l'eau n'a pas coulé dans les robinets pendant deux semaines successives. Les citoyens souffrent le martyr et ne savent plus à quel saint se vouer.Les désagréments causés par le manque de ce précieux liquide qui perdure toujours, surtout en période de canicule, ont poussé les citoyens à lancer des appels de détresse aux responsables concernés. Ces derniers déclarent par le biais de leurs moyens de communication que la perturbation dans la distribution est intervenue en raison d'une grande panne électrique survenue dans le grand forage de Aïn Zeroug (le puits1) à cause des nuées d'étourneaux qui nichent à l'intérieur. Une situation qui a engendré des courts-circuits provoquant ainsi l'arrêt total des pompes émergées et l'obstruction des câbles électriques ; tout en soulignant que les travaux de réparation sont en cours d'achèvement. Cette cause n'est pas convaincante pour des citoyens qui meurent de soif.
Par ailleurs, la ville minière d'Ouenza située à 80 km au nord du chef-lieu, de la wilaya connaît quasiment la même situation. Cela fait plus d'une semaine que les habitants n'ont pas eu une goutte d'eau. Cette pénurie serait causée par un retard de raccordement et de transfert d'eau potable à partir du grand barrage de Oued Maleg. Les 80 000 âmes que compte cette région dépendent aujourd'hui des camions-citernes pour s'approvisionner de cette denrée devenue très rare. «Une eau, parfois douteuse qui coûte très cher», déclare la population..
Maalem Hafid