Algérie

Pêche /corail : L'Algérie "n'est pas prête" à reprendre la pêche du corail




Pêche /corail : L'Algérie
L'Algérie "n'est pas prête" à autoriser de nouveau la pêche du corail, a affirmé samedi à Alger le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, M. Abdallah Khanafou.
Le ministre, qui s'exprimait à la Radio nationale, a précisé que cette décision a été prise suite à une étude d'évaluation des ressources coralliennes nationales qui a révélé que "l'Algérie n'est pas encore prête à reprendre la pêche du corail".
En septembre 2005, le ministère de la Pêche a confié à un groupement français une étude pour dresser un état des lieux tant de la qualité que de la quantité du corail en Algérie avant d'en proposer un plan de gestion de cette ressource.
Premier producteur de corail rouge en Méditerranée avec près de la moitié du volume pêché dans la région dans les années 90, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Algérie a interdit la pêche de cet or rouge en 1998 afin de protéger la ressource.
Interrogé, par ailleurs, sur le recours introduit par l'Algérie auprès de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique) pour récupérer son quota de thon rouge pour 2011, le ministre a indiqué que cette question "n'est pas une priorité" pour l'Algérie, affirmant que la pêche du thon rouge n'a pas une forte valeur commerciale qui pourrait permettre à l'Algérie de "remplir ses caisses".
"Même si l'Algérie obtient gain de cause, elle n'aura pas son quota pour 2011, parce que nous ne sommes pas prêts pour pêcher le thon rouge", a-t-il expliqué.
"Pour cette année, nous n'aurons pas ce quota. Nous 'uvrerons pour le récupérer dès l'année prochaine", a-t-il ajouté.
Le ministre a fait savoir, dans ce contexte, que l'Algérie pourrait opter pour "une pêche commune avec les Italiens" pour pêcher son quota de ce poisson.
L'Algérie avait introduit un recours auprès de la CICTA, qui avait décidé lors de sa réunion annuelle au mois de novembre dernier à Paris de réduire le quota de captures algériennes à 298 tonnes en 2011.
Le quota de l'Algérie, qui devait être de 616 tonnes, a été amputé de 418 tonnes, qui ont été réparties entre quatre pays, rappelle-t-on.
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