Algérie - Revue de Presse

Pauvre « charité » dans un EPSP



A quoi peuvent servir les Etablissements publics de santé de proximité (EPSP) s'ils ne sont pas en mesure d'assurer une des prestations les plus banales ' Et lorsqu'il s'agit de proximité, cela signifie venir en aide au patient résidant dans le proche voisinage de la structure sanitaire. Cela sous-entend aussi que la politique de santé décentralisée, mise en place il y a quelques années, est destinée à désengorger un tant soit peu les CHU. Sauf que l'établissement de soins niché dans le jardin de Prague (Bhirat Marengo) donne l'impression de travailler selon le bon vouloir des infirmiers ou infirmières, sous la direction, bien entendu, des médecins. Car comment expliquer qu'un patient diabétique sollicitant 'après avoir subi une chirurgie opératoire ' des soins locaux au niveau dudit établissement se voit éconduire presque manu militari par le staff médical sous prétexte que la journée (lundi dernier) est consacrée à la vaccination infantile. « On ne vous reçoit pas Monsieur, même pour des soins élémentaires (désinfection) », lui dit-on crûment. Le patient qui avait du mal à marcher pique une colère devant l'infirmière qui lui rétorque : « Vous n'avez qu'à vous plaindre ailleurs, on est décidés à ne pas intervenir pour votre cas. » Voilà ce qu'on appelle venir en aide à son prochain a fortiori lorsqu'il s'agit d'un diabétique nécessitant des soins d'urgence dans une structure sanitaire publique.Une question dès lors s'impose : Est-il sensé que l'établissement de soins, sis jardin de Prague, fasse l'impasse sur un patient, de surcroît diabétique, au motif qu'il y a une quinzaine de bébés qui doivent se faire vacciner '
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