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Passeport
La capacité de production des passeports biométriques a atteint les 20.000 unités par jour après la mise en service, il y a une semaine, d'une nouvelle machine de personnalisation, a annoncé hier à Alger un responsable au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Pour faire face au rush prévu, à partir du 1er janvier 2015, pour le renouvellement du passeport classique, qui ne sera plus valable après le 25 novembre 2015, nous avons acquis un nouvel équipement qui permet un tirage de 20.000 passeports/jour au lieu de 10.000", a indiqué Abdelrezak Henni, directeur général de la modernisation au ministère lors d'un point de presse. Le ministère a également lancé "un appel d'offres pour doter l'ensemble des daïras du pays de stations d'enrôlement supplémentaires ce qui permettra d'atténuer la tension sur la demande croissante de passeports biométriques a fait savoir M. Henni. Le même responsable a indiqué qu'un "rush" a été constaté ces derniers temps sur certaines daïras "où les préposés aux guichets étaient relativement débordés par la demande du passeport biométrique", due notamment, selon lui, par la disposition contenue dans le projet de loi de finances 2015 concernant l'augmentation du timbre fiscal de 2.000 à 6.000 DA pour le passeport biométrique. Il a indiqué, par ailleurs, que dans le souci d'un meilleur accueil des citoyens, son ministère travaille sur la possibilité pour les enfants âgés de moins de 12 ans de joindre, seulement, une photo biométrique au dossier de demande d'un passeport biométrique au lieu de se déplacer pour la prise de photo.La rectification des erreurs du registre électronique Par ailleurs, le directeur général de la modernisation de la documentation et des archives au ministère de l'Intérieur a indiqué que la rectification des erreurs "se fait de manière progressive", soulignant l'existence de "trois types d'erreurs liées à la saisie, à la marge et au registre". Il a précisé que la rectification des deux premières intervenait au niveau de la commune mais celles du registre "passent par la justice après une demande formulée par le citoyen au niveau de la commune". "En vue de faciliter cette opération, une coordination entre la commune et le tribunal est jugée nécessaire", a-t-il poursuivi. Concernant les erreurs de la marge, M. Henni a relevé qu'elles étaient dues à l'"absence d'actes de mariage ou de décès dans les extraits de naissance", rappelant que "3 millions de décès ne sont pas portés sur la marge au niveau des 1541 communes du pays". La finalisation de l'opération de rectification, tous types confondus, est prévue avant le 31 décembre 2014", a-t-il encore affirmé. D'autre part, le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, Mohamed Talbi, a indiqué que cette réunion tendait à "faire éviter les disparités" entre les communes lors du retrait des documents et à cristalliser une "approche unifiée" quant au nombre de documents demandés au citoyen par chaque commune.




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