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Pas de pénurie de médicaments dans les hôpitaux




Pas de pénurie de médicaments dans les hôpitaux
Il n'existe pas de pénurie de médicaments dans les structures hospitalières mais des « perturbations » sur quelques produits, a affirmé, hier, à Alger, le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M'hamed Ayad, indiquant que la facture des importations en médicaments a atteint à ce jour 42 milliards de dinars, dont 23 milliards affectés à la cancérologie. « Il n'existe pas de pénurie de médicaments dans les structures hospitalières depuis un an mais uniquement des perturbations sur quelques produits qui s'expliquent par plusieurs facteurs dont les fluctuations sur le marché international en matière de distribution et de disponibilité de la matière première », a précisé le directeur de la PCH sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Faisant état d'une hausse de 5% de la demande mondiale en médicaments, M'hamed Ayad a ajouté que les laboratoires internationaux « ont du mal » à répondre à cette donne, ajoutant que les appels d'offres internationaux lancés par la PCH pour l'achat des médicaments ne sont « parfois » pas suivis de réponses de la part de ces mêmes laboratoires. « Tous les médicaments sont disponibles, dont les antidouleurs », a-t-il insisté à ce sujet, soulignant que « même des pays aussi développés que le Canada » connaissent des perturbations en la matière, soutenant que la PCH établit des « prévisions » sur une durée de six mois en tenant compte de la « moyenne et de l'historique » de la consommation en médicaments de sorte à éviter les ruptures de stock. Interpellé sur la perturbation inhérente à un produit prescrit en chimiothérapie et qui a pénalisé les patients atteints de cancer, l'intervenant a affirmé que « le problème est réglé depuis mardi dernier » et qu'il était dû à un problème de « distribution ». A ce jour, la facture globale des importations de médicaments, pour l'année en cours, s'élève à pas moins de 42 milliards de dinars, dont 23 milliards consacrés à la cancérologie et 14 autres milliards à l'hématologie, soit environ 60% de cette enveloppe pour les deux pathologies, a fait, en outre, savoir l'hôte de la Radio nationale. D'ici à la fin de l'année en cours, le coût de ces importations devra atteindre quelque 60 milliards de dinars, dont 40 milliards affectés à la cancérologie, a-t-il révélé tout en rappelant la louable décision des pouvoirs publics d'effacemer les dettes des structures hospitalières, lesquelles s'élèvent à 25 milliards de dinars, vis-à-vis de la PCH, en sus d'autres dettes contractées par ailleurs. S'agissant de l'approvisionnement des nouveaux centres anti-cancer (CAC) en médicaments, le directeur de la PCH a soutenu que ce processus se fait de manière « équitable » de façon à répondre aux demandes exprimées par les différentes structures.




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