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PARUTION DE SON PREMIER RECUEIL DE POESIE



PARUTION DE SON PREMIER RECUEIL DE POESIE
Qui mieux qu'un poète pour porter les valeurs sociales, les perpétuer dans le temps, pour éveiller les consciences, ou encore mettre le doigt sur les maux sociaux et/ou sociétaux, voire, parfois, les prévenir. Timcareft ur tes3i ara llhedd (la plume n'a pas de limite), l'intitulé du recueil de poésie de Mohand Salah Seddi, qu'on aime appeler ammi Salah, résume parfaitement l'esprit animant le poète, toujours en quête d'explications et de lectures, subjectives soient-elles, originales à divers problèmes de la vie courante.Dans ce recueil couronnant son long parcours de poète, édité aux éditions Etahadi, Ammi Salah rime sur une variété de sujets alternant entre l'amour de la vie et le désamour des mauvaises pratiques, des fléaux à combattre, mais aussi entre l'insolite et la fatalité. En effet, le poète est interpellé par tous les problèmes inhérents à la vie quotidienne, parfois provoqués par de simples comportements humains, mais aussi par les fléaux affectant constamment notresociété.Entre la basse Kabylie où il naquit au milieu des années 1950, exactement au village Irouflène relevant de la commune de Tinebdar, dans la région de la Soummam (du arch Ath Ouaglis), et Alger la capitale où il a passé une bonne partie de sa vie et eu l'occasion de côtoyer les citoyens des quatre coins du pays, Ammi Salah s'est forgé une culture sans frontières... D'où sa faculté, outre le don, de "jauger" la société dans son ensemble. Des retards des trains de la SNTF (Tamacint) que subissaient les Algériens durant les années 1980, à la cherté de la vie souvent conjuguée au chômage laminant toujours le quotidien des citoyens, en passant par bien d'autres maux, Ammi Salah est sensible à toutes les péripéties de la vie... ou presque. Mais pas seulement ! Le poète s'intéresse aussi à l'amour dont l'expérience personnelle de la jeunesse est racontée, non sans émotion, dans bien des poèmes.Par ailleurs, sa faible instruction scolaire ne l'a jamais empêché, outre mesure, de s'intéresser à des sujets parfois complexes. C'est ainsi qu'il incitera, presque dans tous ses poèmes, à toujours privilégier les études et donner la place qui sied aux intellectuels dans la société. La mort de sa fille, Faïza, survenue un certain 17 septembre 1999, à l'âge 13 ans, allait, cependant, constituer le véritable tournant de sa vie. Une tragédie que le poète a toujours grand mal à digérer : Dans le poème, Ul-iw mazal ur yummin... (mon c?ur ne veut toujours pas y croire...), écrit en hommage à sa fille chérie, il fera éclore dans son esprit une idée géniale, celle d'immortaliser ses ?uvres.Pour ce faire, ammi Salah, maçon de son état, a défié des obstacles majeurs, dont celui de faire écrire sa poésie kabyle en caractères latins. Une entreprise qu'il doit à son voisin du village, notre confrère Mokrane Chebine, également auteur de la préface de ce recueil qui vient, désormais, enrichir la bibliothèque amazighe.




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