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Partira ou partira pas'


Partira ou partira pas'
L'homme d'affaires Hamid Kerboua, propriétaire de K'AIR bv verse dans la surenchère, qualifiant les interlocuteurs du pavillon national de «piranhas» - excusez du peu.Partira, partira pas' La saga de l'avion d'Air Algérie bloqué par la justice belge continue. Jusqu'à hier soir, aucune information n'a été divulguée quant à son atterrissage sur l'aéroport d'Alger. Pourtant, la veille, diverses sources se sont relayées pour affirmer qu'une solution a pu être trouvée par Air Algérie et la société néerlandaise K'AIR BV.Cet accord aurait porté sur le versement de la somme de 900.000 dollars sur le montant total réclamé par le plaignant, soit 2 millions de dollars, afin de permettre la libération immédiate de l'appareil. Il semble bien que cet accord ait été entendu d'une oreille différente par les deux parties puisque le versement aurait eu lieu, certes, mais sur un compte escrow, c'est-à-dire un compte spécial dans lequel l'argent est consigné en attendant le verdict définitif de la justice. C'est ce qui aurait poussé K'AIR BV à reconsidérer sa position car l'enjeu du bras de fer n'aurait pas abouti, à l'en croire, etc, tant que son propre compte n'a pas été crédité de ladite somme. Ainsi, l'imbroglio est total surtout que des explications plus ou moins fantaisistes ont été fournies dans cette affaire, certaines expliquant le départ différé de l'avion par le fait d'un mouvement de grève des contrôleurs aériens belges qui a paralysé l'espace aérien du pays. Quand bien même cela serait crédible, la question du règlement du litige ne constitue pas un secret d'Etat au point d'empêcher toute communication à ce sujet. Si tel avait été effectivement le cas, qu'est-ce qui aurait pu empêcher le décollage de l'appareil aujourd'hui même' A moins que son arrivée à Alger ait été entourée d'une aura de mystères à la mesure de celle qui a pesé en son temps sur le bradage des ateliers de maintenance de la compagnie, soldées avec la plus grande désinvolture. Et c'est dans une telle conjoncture que l'homme d'affaires Hamid Kerboua, propriétaire de K'AIR BV verse dans la surenchère, qualifiant les interlocuteurs du pavillon national de «piranhas» - excusez du peu - et se faisant fort de ne permettre le décollage de l'appareil que lorsque l'argent versé au compte escrow aura été transféré dans un compte à son profit réel. Qualifiant la manoeuvre de «ridicule» et ses auteurs «de mauvaise foi», il persiste et signe en renvoyant les responsables algériens au droit international, stipulant que le jugement d'une chambre d'arbitrage est sans appel, ce qui disqualifie automatiquement toute procédure judiciaire engagée en Algérie ou ailleurs.


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