PARTICIPATION DE L'ALGÉRIE à LA COMMÉMORATION DE L'ANNIVERSAIRE DU DÉBARQUEMENT DE PROVENCE EN FRANCE

La participation de l'Algérie à la commémoration des festivités commémoratives des deux Guerres mondiales en France est signe d'un réchauffement des relations entre les deux pays.Rym Nasri - Alger (Le Soir)L'Algérie devait prendre part aux festivités commémorant le 70e anniversaire du débarquement de Provence hier, à Toulon, au sud de la France. Une mission confiée au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.Prévue à bord du porte-avions Charles-De-Gaulle, ancré au large de Toulon, la cérémonie a été rehaussée par la présence de 27 délégations dont 19 pays africains.Deux cents vétérans étaient attendus dont 12 survivants algériens de la Seconde Guerre mondiale conviés par le président français, François Hollande. La délégation d'anciens combattants algériens constitue ainsi la plus nombreuse parmi tous les pays invités. Une manière de rendre un «hommage solennel» à tous ces combattants, estime-t-on du cèté français. Représentant les forces navales algériennes, le navire-école Soummam avait accosté mercredi dernier au port français de Toulon, la dernière étape de la campagne d'instruction «été 2014» menée par ce navire après les ports de Kiel, Brest, Oran, Annaba et Gênes.Sur invitation de la France, l'Algérie participe ainsi pour la seconde fois aux festivités historiques en France.Représentée par le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, l'Algérie a participé auparavant, le 14 juillet dernier, à la cérémonie commémorative du centenaire «Première Guerre mondiale» aux Champs-Elysées à Paris. Une première dans l'histoire de notre pays. Trois officiers de la Garde républicaine algérienne ont ainsi défilé aux cètés de plusieurs autres pays dont les combattants ont constitué, lors de la Première Guerre mondiale, les plus gros effectifs de l'armée française coloniale.En un mois, l'Algérie a pris part officiellement à deux manifestations commémoratives historiques en France. Un signe voulu pour démontrer que les relations algéro-françaises sont au beau fixe.